L’espérance de vie à Bruxelles augmente – dans certains endroits plus que dans d’autres – POLITICO
Selon Vivalis, les changements dans les comportements en matière de santé, comme la baisse du tabagisme, et les progrès en matière de soins de santé sont les principales raisons de ces évolutions positives.
L’analyse de l’agence a cependant également révélé que les améliorations n’ont pas profité de la même manière à tout le monde.
Les données de la période 2017-2019 montrent de fortes différences d’espérance de vie entre les quartiers riches et pauvres de Bruxelles.
L’espérance de vie des hommes vivant à Woluwe-Saint-Pierre (commune avec le revenu médian le plus élevé en 2019, selon l’Office statistique belge), est par exemple plus de six ans supérieure à celle des habitants de Saint-Josse-ten-Noode. , la commune la plus pauvre de la région de la capitale.
En moyenne, les bébés nés aujourd’hui dans les quartiers les plus riches de Bruxelles peuvent espérer vivre au moins deux ans de plus que ceux nés dans les quartiers les moins riches.
Le rapport révèle également que l’écart d’espérance de vie s’est creusé au cours des deux dernières décennies, ce qui suggère que la capitale belge devient de plus en plus inégalitaire.
Vivalis a souligné que « les inégalités en matière de santé commencent à la naissance ou avant » et a appelé à une politique globale de santé et de prévention qui aille « au-delà des choix personnels et s’efforce d’améliorer les conditions dans lesquelles les Bruxellois vivent, travaillent et s’épanouissent ».
