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Jerome Powell exclut toute nouvelle hausse des taux, mais le patron de la Fed devra composer avec ces très mauvais chiffres

Demain, vendredi, sont programmés les chiffres de l’emploi aux Etats-Unis, toujours très surveillés. Pour jauger la vitalité du marché du travail bien sûr, avec ses composantes de création d’emplois et de taux de chômage, mais aussi l’évolution des salaires, à l’heure où « il y a eu peu de progrès ces derniers mois en termes d’inflation », » Jerome Powell l’a reconnu mercredi soir dans le cadre de sa conférence de presse post-FOMC.

A l’issue de ces deux jours de réunion, la Réserve fédérale américaine a opté, sans surprise, pour un nouveau statu quo, le sixième consécutif, et a maintenu le taux d’intérêt de la monnaie dans une fourchette de 5,25 à 5,50%, soit une vingtaine d’années. -année haute. « La commission ne pense pas qu’il sera approprié de réduire la fourchette cible tant qu’elle n’aura pas acquis une plus grande confiance dans le fait que l’inflation évolue durablement vers 2% », indique le rapport. communiqué de la Fed, mais les opérateurs ont quand même pu apprécier un élément dans le cadre de l’intervention du président de la banque centrale.

« Un tel scénario semble peu probable »

 » A la question posée par les journalistes sur la possibilité de devoir resserrer davantage les conditions monétaires, il a répondu sans sourciller qu’un tel scénario semble peu probable et dissipe ainsi les craintes récemment apparues d’une possible hausse de ses taux directeurs. », écrit Véronique Riches-Flores, économiste et fondatrice de Riches-Flores Research.

En attendant l’évolution des salaires dans les chiffres de l’emploi vendredi, Jerome Powell a néanmoins des raisons de s’inquiéter, ou du moins de se gratter la tête. Le coût unitaire du travail a augmenté nettement plus que prévu au premier trimestre et la croissance de la productivité a ralenti, a-t-on appris ce jeudi. Le premier a bondi de 4,7%, bien plus que les 3,3% attendus par le consensus Bloomberg et la stabilité observée au cours des trois mois précédents. La productivité, pour sa part, n’a augmenté que de 0,3% par rapport au +0,8% prévu et bien en dessous des 3,5% du quatrième trimestre 2023. De leur côté, les inscriptions hebdomadaires au chômage n’ont pas augmenté, ce qui continue de démontrer la solidité de la marché du travail. Ils sont restés stables, à 208 000.

Cette fois, c’est Teleperformance qui mise

Si les indices américains gagnent un peu de terrain, c’est surtout grâce à l’envolée de Qualcomm, qui bondit de 10% après l’annonce d’un bénéfice trimestriel ajusté meilleur que prévu et de solides prévisions de revenus.

En clôture, le Cac 40 a lâché 0,88%, à 7.914,65 points, dans un volume d’échanges de 3,6 milliards d’euros, sous le poids notamment de TotalEnergies (-2,5%), voire de Sanofi (-1,3%). Stellantis a perdu encore 4,3%

A l’inverse, Teleperformance, qui pèse très peu dans les pondérations de l’indice phare, rebondit de 13,8%. Le groupe de centres d’appels a fait état d’une hausse de ses revenus plus forte que prévu par les analystes au premier trimestre.

ArcelorMittal, autre petite capitalisation du marché, a augmenté de 3,1%. Son excédent brut d’exploitation a certes reculé fin mars mais moins que prévu, à 1,96 milliard de dollars.

Hors indice phare, Worldline gagne 10,1% et Imerys 12,6% suite, respectivement, à un chiffre d’affaires trimestriel et à un excédent brut d’exploitation meilleurs qu’attendus.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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