JO de Paris : 102 agents de sécurité et 15 bénévoles fichés S ont été écartés, annonce Gérald Darmanin sur LCI

Ce dimanche sur LCI, Gérald Darmanin a fait le point sur les contrôles effectués en amont des Jeux olympiques auprès des bénévoles et des agents de sécurité.

Au total, 15 dossiers S ont été rejetés parmi les bénévoles, et pas moins de 102 parmi les agents de sécurité.

Ils appartiennent à l’islam radical ou à des mouvements écologistes radicaux, explique le ministre de l’Intérieur.

Montrez patte blanche. C’est ce que doivent faire les bénévoles et agents de sécurité qui participeront aux Jeux olympiques de Paris qui auront lieu cet été dans la capitale. Pour s’en assurer, l’Etat procède à des contrôles et vérifie que toutes les personnes qui participeront étroitement à l’événement sont irréprochables, notamment dans un contexte de forte menace terroriste. Ainsi, ce dimanche sur LCI, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a révélé que plus d’une centaine de dossiers S avaient déjà été exclus. Un début, puisque de nombreux contrôles restent à effectuer.

« Nous contrôlons tous ceux qui s’approchent des Jeux Olympiques », a expliqué le ministre. Parmi les bénévoles, sur le « 1 million de contrôles à faire, nous avons déjà réalisé 180 000 contrôles. Nous avons exclu 800 personnes, dont 15 sur dossiers S”a-t-il indiqué. « Il y avait des gens qui voulaient s’inscrire pour porter la flamme, pour être bénévoles, et qui n’avaient visiblement pas de bonnes intentions. Il y avait des islamistes radicaux et aussi des gens issus de l’écologie radicale. »a-t-il précisé.

Gérald Darmanin a également révélé que ses services avaient « contrôlait les 200 000 agents de sécurité privée ». Plus d’un millier ont été mis à l’écart parce que « ils n’avaient pas de bonnes mœurs »dont 102 fichiers S.

« Des gens qui veulent contester la cérémonie »

Le ministre a tenu à préciser que tous ces dossiers S n’étaient pas islamistes. « Il n’y a pas que les islamistes radicaux, il peut y avoir des gens issus de l’écologie radicale qui voudraient éteindre la flamme, pour pouvoir montrer leur cause devant le monde entier »a-t-il déclaré. « Il ne s’agit pas seulement de personnes potentiellement terroristes, mais aussi de personnes qui souhaitent contester vigoureusement cette cérémonie. »

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Il a par ailleurs réaffirmé qu’il n’était pas question de plan B pour la cérémonie d’ouverture qui aura lieu sur la Seine. « Il y aura 45 000 policiers et gendarmes, un immense périmètre de sécurité », « ce sera un endroit extrêmement sûr ». Il a assuré que tout a été fait en amont pour sécuriser l’événement, prenant par exemple l’expulsion de plus de 1000 dossiers S du territoire national, « un moyen de se protéger » au mieux contre les attaques.