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qui est Deborah De Robertis, à l’origine du happening

Instagram Deborah de Robertis Deborah de Robertis à côté de sa performance « Miroir de l’origine du monde » réalisée en 2014 au musée d’Orsay et qui a créé la polémique.

Instagram Deborah de Robertis

Deborah de Robertis à côté de sa performance « Miroir de l’origine du monde » réalisée en 2014 au musée d’Orsay et qui a créé la polémique.

CULTURE – Elle revendique son action. La performeuse franco-luxembourgeoise Deborah de Robertis a révélé qu’elle était à l’origine des tags sur l’œuvre de Gustave Courbet L’origine du monde exposée au centre Pompidou de Metz ce lundi 6 mai.

Deborah de Robertis, spécialiste des ouvrages liés au sexe et aux femmes, n’en est pas à son premier succès. En 2014, elle fait scandale au musée d’Orsay en reproduisant grandeur nature L’origine du monde qui y fut ensuite exposé.

« Pour moi, il n’y a rien de bon ou de mauvais, de violent ou de doux, dans ce « geste ». Tout dépendait de la façon dont j’observais la scène devant moi. Juste quelque chose de puissant. En me mettant dans cette pose, je suis devenu spectateur d’une scène”elle a expliqué à Figaro après sa prestation. « Créer du buzz n’était pas le but. C’est l’art, le but”elle a ajouté.

Œuvres étiquetées et volées

En 2018, elle a également défilé seins nus avec quatre autres « Marianne » lors des manifestations des Gilets jaunes. Torses nus, impassibles, au visage de marbre, les cinq femmes en veste rouge/casquette phrygienne – mais avec une cocarde aux couleurs de la Royal Air Force – avaient affronté les gendarmes, paisiblement.

La même année, elle fait à nouveau scandale pour s’être tenue nue dans la grotte du sanctuaire de Lourdes. Elle a été condamnée à une amende de 2 000 euros en 2020 pour cette prestation. Elle a également été acquittée à plusieurs reprises, notamment en 2017 pour avoir montré son sexe au musée du Louvre devant « La Joconde »à Paris.

L’action de ce lundi s’appelait «  On ne sépare pas la femme de l’artiste”. Deux femmes taguées « Moi aussi  » sur L’origine du monde ainsi qu’une œuvre de Valie Export, a détaillé Deborah de Robertis à l’AFP. Au total, cinq œuvres ont été taguées, selon le Centre Pompidou-Metz.

Une autre a été volée par une autre personne ayant participé à l’action, une broderie rouge sur tissu d’Annette Messager intitulée « Je pense que oui, je suis nul » (1991). Interrogée sur ce point par l’AFP, Deborah de Robertis a confirmé une « geste de réappropriation ».

Miroir de l’Origine du monde

L’artiste de 40 ans a brièvement publié une vidéo sur un visiteur et un photographe. En fond, des cris « Moi aussi  » résonnent dans la galerie d’exposition.

Deborah de Robertis a expliqué à l’AFP qu’elle souhaitait « défier l’histoire de l’art » notamment en taguant MeToo sur ce fameux forum » parce que les femmes sont à l’origine du monde”.

Une œuvre de Deborah de Robertis, intitulée Miroir de l’Origine du monde est également exposé à proximité du tableau de Courbet pour l’exposition du Centre Pompidou-Metz consacrée au psychanalyste Lacan. C’est la photo d’elle posant nue devant L’origine du monde… lors de sa prestation en 2014 au Musée d’Orsay.

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Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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