Divertissement

« Le symptôme d’un virage éditorial plus large » : La société des journalistes de France Inter juge la convocation de Guillaume Meurice « inacceptable »

Quatre jours après avoir réitéré ses propos polémiques sur Benjamin Netanyahu, Guillaume Meurice a été suspendu de France Inter. La société des journalistes de la chaîne a dénoncé la décision concernant l’humoriste.

Turbulences au-dessus du navire France Inter et d’un de ses fidèles marins. Après avoir déjà reçu un « avertissement » de son employeur à l’automne, Guillaume Meurice a cette fois été suspendu par Radio France, après avoir réitéré ses propos polémiques tenus fin octobre à propos de Benjamin Netanyahu. Le comédien, qui a traité le Premier ministre israélien de « nazi sans prépuce »s’est annoncé cette semaine sur «des raisons au-delà de (m)sa volonté».

Guillaume Meurice soutenu par la confrérie des humoristes

En attendant une éventuelle sanction pouvant aller jusqu’au licenciement, le trublion a reçu une vague de soutien de ses collègues, qui se sont prononcés contre cette décision. De Charline Vanhoenacker, figure de l’humour sur la station du service public, à Alex Vizorek, ancien présentateur de « C’est encore nous » sur France Inter et désormais voix de RTL, nombreux sont ceux qui ont apporté du réconfort à leur camarade meurtri. Les politiques s’en sont également mêlés pour appeler à un « soutien total » à l’éditorialiste.

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« Le Grand dimanche soir » dans le viseur de France Inter

De son côté, la société des journalistes de la station a dénoncé vendredi 3 mai 2024 le «convocation inacceptable » de Guillaume Meurice en vue d’un éventuel licenciement, y voyant un « un signe très inquiétant pour la liberté d’expression. »Nous exigeons que Guillaume Meurice reste à l’antenne, sans délai », ont déclaré le SDJ et le SDPI dans un communiqué. « Cette convocation inacceptable semble être le symptôme d’un changement éditorial plus large. », déplore-t-elle. Parce que le La société des journalistes et producteurs a appris par la même occasion la fin de l’émission « La tête au Carré » et un « coupe drastique » du budget de « Super dimanche soir », trop cher pour la radio.

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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