Les Girondins perdus dans une faille spatio-temporelle (Joueur par joueur Laval-Bordeaux)
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Albert Riera : en 6 mois Albert Riera est devenu une caricature. Il est obtus dans ses intentions de jeu au point de nuire aux résultats de l’équipe. Adepte de la passe 10 stérile, sans intensité, il a oublié la notion de plaisir, lui qui en parle si souvent. Ni ses joueurs, ni les observateurs et supporters ne prennent plaisir à regarder ou à jouer ce gâchis footballistique. Il perd probablement son calme face à la réalité qui le frappe et se fait expulser avant la fin du match. Son équipe peut encore descendre en National, possession ou pas (Bordeaux a réalisé 805 passes pour 80% de possession et 1 tir cadré). Il a même réussi à relancer Laval, qui n’avait plus gagné sur son terrain depuis septembre 2023. Son coaching est inefficace. Chapeau.
Kalle Johnson : il réalise un arrêt décisif à la 17e permettant à Bordeaux de conserver longtemps le point du match nul.
Harrison Marcelin : pas d’intensité, ça joue à l’arrêt comme le rythme qu’il met dans son jeu. Lors de l’action du but, il est pris dans son dos sur un contre-pressé, trop lent, il ne voit pas Pablo Pagis qui s’envole pour tromper Johnson. C’était écrit.
Yoann Barbet : Oh oh oh capitaine abandonné. Que peut-il faire face au naufrage collectif organisé sur le banc et sur le terrain ? Pas beaucoup. Il joue à l’arrêt pour les 137 ballons touchés.
Clément Michelin : il aime plonger devant ses adversaires directs pour commettre une faute. Reste collé à sa ligne de touche sans apporter le moindre décalage ou centre positif. Préfère jouer derrière plutôt que dribbler.
Vital Nsimba : Il a bénéficié d’un traitement particulier et a été pris sur le côté gauche. Il n’a jamais su sortir du marquage pour être dangereux. Il joue arrêté comme ses coéquipiers, et n’utilise pas assez de mouvements.
Danylo Ignatenko : aucun dépassement de fonction de sa part. Est-ce un manque d’envie ? Est-il déjà en vacances ?
Pedro Díaz : 19 ballons perdus, lui aussi, respecte les consignes tactiques et ne sort quasiment jamais de sa zone. Son jeu devient inefficace.
Gaétan Weissbeck : intéressant sur les retraits défensifs, il souffre dans le jeu. Il est expulsé à la 74e minute pour un deuxième carton jaune. Il perd 17 balles.
Zouriko Davitachvili : il est le seul joueur girondin capable de faire une accélération et de faire la différence dans le jeu et sur son adversaire. Le détonateur bordelais. Trop seul dans le collectif des Girondins
Alexis Pitou : 5 duels gagnés, il a souffert face à la défense lavalloise. Il n’a aucun automatisme avec ses partenaires.
Zan Vipotnik : 10 ballons en 90 minutes de jeu soit 1 touche de ballon toutes les 9 minutes avec un tir cadré à la 52e minute. Comment peut-il exister dans ce collectif ?
NP
>> (Podcast) Le débrief chaud de Laval-Bordeaux (1-0)
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