Un haut diplomate européen a déclaré que « nous essayons de mobiliser autant de Républicains que possible et de gens autour » de Trump pour essayer de gagner son oreille, mais que « c’est très difficile ».
Certains responsables du gouvernement britannique estiment que la Grande-Bretagne est particulièrement bien placée parmi les nations européennes pour prêter l’oreille à Trump. L’ex-président s’est montré plutôt anglophile et a fréquemment exprimé son admiration pour la famille royale.
La Grande-Bretagne a également un historique de longue date en matière de respect des exigences de l’OTAN en matière de dépenses de défense, et les ministres espèrent que le Royaume-Uni pourra diriger une coalition composée de l’Allemagne, de la France et de la Pologne pour montrer aux États-Unis que l’Europe peut et va faire sa part. La Pologne, comme plusieurs autres pays d’Europe de l’Est, dépense déjà bien au-delà de l’objectif de 2 % fixé par l’OTAN.
Malcolm Chalmers, directeur adjoint du groupe de réflexion sur la défense RUSI, basé à Londres, a déclaré qu’« il est probable, comme ce fut le cas sous la dernière administration Trump, qu’il y ait plus de potentiel pour une relation avec le Royaume-Uni ».
Il a ajouté : « Je pense que la façon dont évolue le débat américain est que plus les Européens font pour leur propre défense, moins les Américains se sentiront obligés d’en faire.
« Tous les Américains de l’autre côté, en particulier les Républicains, mais aussi de nombreux Démocrates disent : ‘Écoutez, les Européens doivent nous aider – le principal combat que nous aurons au cours de la prochaine période sera celui avec la Chine’. »
