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« Une escroquerie de grande ampleur » : une infirmière marseillaise condamnée pour des actes fictifs pour plus de 1,5 million d’euros

Elle avait fraudé la Sécurité sociale pour plus d’un million et demi d’euros en facturant des dizaines de milliers d’actes fictifs. Une infirmière marseillaise a été condamnée mercredi à cinq ans de prison, dont trois ans avec sursis avec sursis. La partie ferme, deux ans de prison, sera purgée à domicile sous bracelet électronique, a ordonné le tribunal qui a également infligé une amende de 30 000 euros.

Le tribunal a décidé de sanctionner « une fraude à grande échelle » dirigée contre « ce bien précieux qu’est la santé gratuite » en utilisant les bénéficiaires les plus fragiles, titulaires de l’Aide médicale de l’État (AME) et de la Couverture sociale. maladie universelle complémentaire (CMU-C).

Huit propriétés confisquées

Grâce aux cartes vitales fournies par des complices et aux attestations délivrées aux migrants, Maryse Mercier, 67 ans, avait, de 2017 à 2020, facturé 81 449 actes fictifs à 34 caisses départementales d’assurance maladie, causant un préjudice total estimé à 1 524 538 euros. Des sommes que le tribunal lui a ordonné de rembourser.

Le tribunal a également confisqué huit biens acquis grâce au produit du délit ainsi que des sommes saisies sur les différents comptes du couple s’élevant à environ 115 000 euros. Son mari, qui affirmait ignorer la fraude commise par son épouse – à laquelle le tribunal a déclaré ne pas croire – a été condamné à 12 mois de prison pour recel. Décrit comme « l’initiatrice de l’arnaque », Maryse Mercier a utilisé les cartes vitales de 100% assurés sociaux pour obtenir des paiements indus et « pour faire croire à la réalité des actes, elle a ensuite envoyé de fausses ordonnances, en réalité de grossières contrefaçons ». .»

Le tribunal a relevé qu’elle avait « exprimé très peu de regrets », soulignant que depuis les années 2000, l’infirmière libérale avait eu des démêlés avec la Sécurité sociale pour des trop-payés, des surfacturations et des actes fictifs n’ayant, à l’époque, donné lieu qu’à des sanctions administratives telles que comme déconvention.

Lors des débats tenus en mars, Maryse Mercier a affirmé avoir agi sous la contrainte de coaccusés et d’hommes de main, évoquant même un bref confinement et des appels nocturnes incessants. « Pression oui, extorsion non », a tranché le président du tribunal.

Interdit d’exercer les soins infirmiers

Parmi les obligations du séjour probatoire, le tribunal a fixé celles du paiement de l’amende, du remboursement aux parties civiles des sommes détournées et l’a également condamnée notamment à une interdiction définitive d’exercer la profession d’infirmière. Elle devra également verser 3 000 euros de dommages et intérêts au Conseil national de l’Ordre des infirmières en réparation de son préjudice moral. Deux de ses complices, chargés de récupérer les documents de la Sécurité sociale, ont été condamnés à trois ans de prison, dont deux ans avec sursis.

Dans le secteur de la santé, ce type de fraude reste assez courant. En 2020, une autre infirmière et son mari ont été soupçonnés d’avoir fraudé l’assurance maladie de plus de 1,3 million d’euros à l’aide de fausses factures. Deux ans plus tôt, en 2018, des peines de deux ans de prison, dont un an, avaient été prononcées à Lyon contre une infirmière libérale et une sage-femme qui avaient fraudé 630 000 euros de la Sécurité sociale entre 2009 et 2014.

Cammile Bussière

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