le leader de La France insoumise chahuté en marge de sa conférence à Sciences Po Paris (vidéo)
Échec à l’université de Lille, Jean-Luc Mélenchon est revenu ce lundi soir dans un amphithéâtre de Sciences Po Paris, pour une conférence sur la situation au Moyen-Orient. Le leader de La France insoumise a été accueilli dans une ambiance tendue par de nombreux militants du collectif « Némésis » et d’UNI.
« Jean-Luc Mélenchon, dégagez ! », « complice du Hamas » : voilà ce qu’on a pu entendre devant l’entrée de Sciences Po Paris, ce lundi soir, quelques minutes avant l’arrivée du leader insoumis pour donner un conférence sur la Palestine et la situation à Gaza. Dans une ambiance houleuse, Jean-Luc Mélenchon a notamment été accueilli par des membres du collectif « Némésis » et de l’Union nationale interuniversitaire (UNI), venus nombreux protester contre sa présence dans l’université parisienne.
« Laisse, laisse, laisse, c’est bon. Il a le droit de le penser», a simplement réagi Jean-Luc Mélenchon aux accusations de complicité avec le Hamas formulées par l’un des jeunes militants. « J’avais leur âge et je faisais à peu près la même chose », avait-il alors expliqué, faisant référence aux membres du collectif « Némésis » et de l’UNI, qui l’accusaient notamment de liens avec « les islamistes » et les « terroristes ».
Une mobilisation qui a en revanche été moins bien accueillie par les étudiants parisiens et les militants insoumis, qui se sont à leur tour rassemblés devant l’entrée de l’université pour répondre à la Némésis et à l’UNI. Après un face-à-face assez tendu, marqué par des heurts de slogans, de chants et parfois quelques bagarres, le calme est finalement revenu avant la fin de la conférence, et les 800 étudiants présents sont sortis pour manifester leur soutien au leader. Rebelles.
Échec à Lille la semaine dernière
La semaine dernière, Jean-Luc Mélenchon devait donner une conférence à l’Université de Lille sur la situation au Moyen-Orient, mais l’événement a été annulé. L’université a annoncé dans un communiqué que les conditions n’étaient « plus réunies pour garantir la sérénité des débats » en raison de la montée « inquiétante » des tensions internationales après « l’escalade militaire survenue les 13 et 14 avril au Moyen-Orient ». Orient », en référence à l’attaque de drones et de missiles lancée par l’Iran contre Israël.
Le triple candidat à la présidentielle doit également se rendre en Arménie à partir de mardi, notamment pour participer à une cérémonie commémorative du génocide arménien.
