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Top 14 – Le Stade français s’en sort à la dernière seconde face à Bayonne

Ce samedi après-midi, pour la 21e journée de Top 14, le Stade français Paris a renversé l’Aviron Bayonnais dans un match fou. Auteur d’une première période catastrophique et menant logiquement à la pause (7-24), le club de la capitale s’est imposé au bout de la sirène, grâce à un essai de Habel Kuffner (28-24).

Paris se rapproche d’une qualification directe pour les demi-finales. A six journées de la fin de la phase régulière et alors qu’ils disposaient d’une confortable avance sur la troisième place, les hommes de Karim Ghezal ont pris quatre précieux points. en s’imposant sur le fil face à l’Aviron bayonnais, 28-24. Grâce à ce succès – le neuvième en dix matches – les Soldats Roses consolident leur position de leader. Bayonne, de son côté, doit se contenter d’un bonus défensif.

Lopez et Tiberghien, la liaison clermontoise

A Jean-Bouin, le début de rencontre a été animé. Bayonne s’est fait peur à cause d’une passe manquée de Maxime Machenaud (4e), mais grâce à un bon contre-ruck de Bosch sur l’action suivante et une course folle de Nadir Megdoud, les Basques ont pris d’assaut le camp parisien. Ils y passeront une grande partie de la première demi-heure.

Entreprenants et plutôt inspirés, les Ciel et Blanc ont pris l’avantage en début de match, grâce à une belle course pointue de Cheikh Tiberghien, joliment servi par Camille Lopez (0-7, 8e). Le duo d’anciens Clermontois récidive après la demi-heure de jeu. Après un penalty joué avec la main, le ballon s’est écarté vers la droite et, encore une fois, l’ouvreur a passé le ballon dans son dos, qui s’est glissé dans le but (0-17, 29e). Le score aurait aussi pu être plus lourd si Tiberghien n’avait pas vu son essai être (logiquement) refusé au bout d’un quart d’heure de jeu. Sur cette action, l’ancien international U20 a trouvé la brèche sur une passe de… Lopez.

Coaching dès le 30, pour le Stade français

Bousculé comme rarement, Paris, méconnaissable, a décidé d’éliminer trois joueurs à la demi-heure de jeu, à un moment du match où l’Aviron possédait 70% de possession. Ainsi, Habel-Kuffner, Pesenti et Alo-Emile ont remplacé Macalou, Halaifonua et Abramishvili. Dans la foulée, sur un ballon d’école, Mickaël Ivaldi inscrivait les premiers points de son équipe (7-17, 36e).

Mais Bayonne, dans le temps additionnel, repartait. Alors que Camille Lopez semblait sans solution dans les 40 mètres adverses, l’ouverture du score heurtait une barre transversale pour Erbinartegaray. Trois défenseurs parisiens s’en prennent à lui. Le centre a ensuite envoyé le ballon à Mori, qui a accéléré, a résisté à l’attaque à l’épaule de Weber (plus tard puni d’un carton jaune) et a plongé dans le coin. Lopez se transforme et Bayonne rentre aux vestiaires avec dix-sept points d’avance (7-24).

Les Parisiens attaquent la seconde période avec un tout autre visage. Ils ont mis la main sur le ballon et ont enchaîné des actions brûlantes à proximité du but adverse. Bayonne multipliait les erreurs et Facundo Bosch payait l’indiscipline collective (50e). Profitant de sa supériorité numérique, le Stade Français comble une partie de son déficit lorsque Romain Briatte, d’un bon parcours, plante le deuxième essai des siens (14-24, 52e).

Paris gagne la guerre des jeux au sol

Excellent dans la guerre de jeu au sol (Moïse Alo Emile a gratté deux ballons, Etien un, Habel-Kuffner un), Paris a clairement dominé la suite du deuxième acte. Les locaux ont poussé Bayonne à la faute (16 penaltys sifflés face à Aviron) et Konstantine Mikautadze a écopé d’un carton jaune à un quart d’heure de la fin (64e). A quatorze, Bayonne a concédé un troisième essai sur un surplus bien exploité, côté gauche, par Julien Delbouis (21-24, 67e).

La fin de la réunion a été brouillonne. Paris a poussé, mais a aussi commis des erreurs comme cette touche concédée par Léo Barré (68e), suite à une bataille de rugby-ping-pong avec Tiberghien. Mais ce même Barré s’est rattrapé dans le temps additionnel, puisque c’est lui qui a percé le ciel et le rideau défensif blanc, après un turnover. L’arrière international a été rattrapé à cinq mètres du but adverse, mais le jeu a rapidement rebondi vers la gauche et Macalou a décalé Habel Kuffner, qui a inscrit l’essai gagnant, alors que les cloches de Jean Bouin avaient sonné pendant trente secondes (28-24, 82e).

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
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