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Rouen s’adjuge un 18e titre de Ligne Magnus après avoir battu Bordeaux lors du match 6

Cette finale de la Ligue Magnus a été intense du début à la fin. Et ce match 6 n’a pas dérogé à la règle. Il a été lancé avec brio. Mais sans but, comme lors du premier tiers du match 4 dans la même salle Mériadek à Bordeaux. Sur la glace, l’intensité était là. Les Dragons de Rouen étaient les premiers à entrer en action avec une première tentative de tir après seulement deux minutes de jeu. Mais Quentin Papillon, le gardien des Boxers de Bordeaux, gardait un œil sur la situation. Il récidive moins de deux minutes plus tard sur une nouvelle offensive des tenants du titre. Puis ce fut au tour de son homologue rouennais Matija Pintaric de s’illustrer dans la minute suivante. Le ton était donné.

Même sans but, ce premier tiers a été très plaisant, marqué par une bataille acharnée en zone neutre et des attaques rapides. Si Rouen a dominé, Bordeaux a résisté, même après le penalty infligé à Baptiste Bruche (15e). Quentin Papillon a poursuivi son sans-faute en réalisant trois arrêts alors que son équipe était en désavantage numérique. Un avertissement finalement sans frais pour les locaux.

Rouen fait le break en deux minutes

Le début de seconde période ressemble à une copie de la première avec des Dragons en attaque. Mais cette fois, les Rouennais ont été efficaces devant le but. Si Quentin Papillon a repoussé une première tentative de Francis Perron, il n’a rien pu faire face à celle de Quentin Tomasino sur l’action suivante. Le jeune attaquant a ouvert le score d’une accélération fulgurante et d’une frappe précise dans la lucarne (22e). Depuis le début de cette finale, l’équipe qui a marqué le premier but a toujours gagné. Cette statistique allait-elle se vérifier à nouveau lors du match 6 ?

Les Boxers bordelais se retrouvent dos au mur. Mais la rencontre a changé deux minutes plus tard. Enzo Carry écopait d’un penalty et Bordeaux se retrouvait une nouvelle fois en infériorité numérique. Les Dragons en profitaient sept secondes plus tard. Suite à une tentative de Christophe Boivin, Milan Kytnar, en embuscade devant le but, marquait. Le but du break (0-2, 26e). Mais les Bordelais ne se sont pas avoués vaincus. A mi-match, les Boxers ont redonné espoir à leurs supporters grâce à Kévin Spinozzi (30e). Les locaux auraient même pu égaliser, mais le capitaine Maxime Legault a raté le cadre (35e).

Valtonen égalise, Papillon solide, Boivin en libérateur

Les Boxers de Bordeaux ont attaqué fort dans le dernier tiers pour survivre dans cette finale et assurer un match 7. Un choix payant. Après trois minutes de jeu, ils égalisent grâce à Julius Valtonen (43e, 2-2). La rencontre et le suspense ont été complètement ravivés. Les Dragons ont également subi le coup avant de reprendre de l’élan en fin de rencontre. Mais Quentin Papillon était encore très solide dans sa cage. D’abord contre Tommy Perret (53e) puis Rolands Vigners (54e). A la fin du temps réglementaire, les deux équipes ne parvenaient pas à se départager.

Au début de la prolongation, Quentin Papillon a encore sauvé son équipe en réalisant une parade de grande classe. Première balle de match manquée. Les Dragons devenaient de plus en plus menaçants. Mais le gardien des Boxers a continué les miracles dans sa cage avec trois autres arrêts sensationnels. C’est finalement Christophe Boivin qui a offert le titre à son équipe à trois minutes de la fin de la prolongation. Il crucifie les Bordelais et offre un 18e titre aux Dragons de Rouen.

Cammile Bussière

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