Tim Torn Teutenberg (Lidl-Trek Future Racing) a remporté au sprint massif ce jeudi la première étape du Tour de Bretagne (2.2) disputée entre Locmaria-Plouzané et Plougonvelin (Finistère) sur une distance de 146 kilomètres. Il a battu Liam Van Bylen (Lotto-Dstny DT) et Noah Hobbs (Groupama-FDJ Continental). Tim Torn Teutenberg devient par la même occasion le premier leader de cette 57ème édition (voir les classements).
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2ème de l’étape
« C’est vraiment bien de décrocher mon premier podium UCI, notamment derrière le vainqueur de Paris-Roubaix U23. Au départ, il était prévu que nous jouions le sprint pour moi. L’équipe m’a très bien pris. J’étais positionné 3ème dans le dernier virage. Mais Tim Torn Teutenberg a démarré le sprint tôt, il était trop fort. Lorenz Van de Wynkele est notre leader au classement général, il est en forme. Pour ma part, je ne ferai peut-être pas les sept jours du Tour de Bretagne étant donné qu’il y a une course par étapes aux Pays-Bas deux jours après la fin de l’épreuve.
Je suis content de mon début de saison, j’ai déjà levé les bras une fois (au Zuid-Kempense Pijl, NDLR). Je suis un sprinter et un coureur de Classiques avec un bon punch. Lotto-Dstny m’a déjà fourni le vélo lorsque j’étais junior. Le service course n’est qu’à 50 kilomètres de chez moi, près de Louvain, et je connais très bien tout le monde dans l’équipe. J’ai l’intention d’apprendre beaucoup de cette première année Espoir et peut-être de gagner une autre course.
L. VAN BYLEN
Échappé – notre photo –
« Après avoir raté le Tour de Bretagne l’année dernière, j’avais une petite revanche à prendre. L’étape était assez sinueuse, le scénario est toujours indécis dès le départ. C’était intéressant de prendre l’échappée, c’était l’ordre. Je suis parti seul sur une petite route. Je sais que ce n’est pas le bon plan, j’ai mis le régulateur en marche en espérant qu’il revienne. Heureusement, trois autres coureurs m’ont rejoint. Nous sommes passés à la bonne vitesse. Le peloton l’a laissé filer, il n’y avait pas de grosses équipes représentées. Mais c’est très rare qu’un tir passe au travers dès le premier acte. Cela aurait pris au moins 6 à 7 minutes. De plus, il y a eu deux primes sur le circuit final. Derrière, ça a commencé. Ensuite, nous avons eu du mal à nous positionner pour le sprint d’Henry Lawton car c’était assez nerveux et il y a eu pas mal de chutes en finale.
Le bilan personnel est plutôt positif. C’est toujours bien d’être devant. On commence toujours à marquer, ce n’est pas le cas aujourd’hui. Mais le chemin est encore long. Physiquement, ça va, l’équipe est forte. Nous analysons au jour le jour et gérons les forces en présence.
M. GUICHARD
