Jusqu’où s’arrêtera la spirale inquiétante dans laquelle se trouve le jeune prodige lyonnais Frédéric Merlin ?
Cet été, fournisseurs et salariés du BHV Marais à Paris ont alerté la presse sur de nombreux retards de paiement. Le Parisien, Mediapart, Capital, France Info, tous se sont penchés sur les déboires de SGM, spécialisée dans l’acquisition et la rénovation de centres commerciaux et qui exploite depuis moins d’un an le fonds de commerce du mythique Bazar.
Une intersyndicale a lancé un droit d’alerte pour s’informer de la santé financière du magasin parisien, dont les espaces ferment et dont les étals se vident.
« Nous travaillons toujours avec les outils des Galeries Lafayette et nous avons donc un système de double contrôle de ces factures. Et forcément, nous avons des délais de paiement qui sont plus longs. Il y a 1 000 fournisseurs au BHV. S’il y a dix fournisseurs qui sont précisément concernés par ces problématiques, c’est le maximum. »a défendu Frédéric Merlin cette semaine sur France Info.
Dans son deal parisien, l’homme d’affaires n’est pas seul et s’est entouré d’un autre Lyonnais, à savoir 6e Sens Immobilier. Porté aux nues entre Rhône et Saône, envisagé pour entrer dans le gouvernement de Gabriel Attal en janvier dernier, Frédéric Merlin doit désormais se demander s’il n’en a pas fait trop en s’offrant le prestigieux mais en proie à des difficultés BHV Paris.
Sous la pression, notamment de l’intersyndicale qui craint l’occultation d’un déficit énorme, voire une catastrophe à court terme, parviendra-t-il à éviter l’issue promise à d’autres groupes brisés par la crise immobilière et l’inflation ?
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