Nekfeu répond aux accusations de viols et de violences de son ex-femme
Le rappeur Nekfeu a publié ce lundi un communiqué dans lequel il nie fermement les accusations de violences formulées à son encontre par son ex-femme la veille.
Accusé de viols et de violences conjugales dans un communiqué publié dimanche 3 novembre par son ex-compagne, Nekfeu, de son vrai nom Ken Samaras, a fermement rejeté ces allégations. Par l’intermédiaire de son avocate Marie-Alix Canu-Bernard, connue notamment pour avoir défendu Kylian Mbappé en Suède, le rappeur a à son tour publié un communiqué ce lundi.
« J’ai appris ce matin que mon ex-femme, par l’intermédiaire de son avocate Florence Fekom, avait publié un communiqué entièrement faux et diffamatoire m’accusant de violences, notamment sexuelles », a indiqué l’artiste dans sa réponse.
M. Ken SAMARAS a souhaité s’exprimer, en réponse au communiqué d’hier soir sur X, à partir des conseils de son ex-femme. pic.twitter.com/MSmHFYOvlJ
– Canu-Bernard (@CanuBernard) 4 novembre 2024
Ces accusations, déjà « déboutées par la justice », s’inscriraient dans un contexte de divorce conflictuel centré sur la garde de leur fils de 3 ans. La mère de l’enfant aurait été arrêtée la veille pour « disparition inquiétante » après avoir omis de le restituer à son père, qui en avait la garde légale depuis mars dernier. « Sous contrôle judiciaire depuis septembre » après plusieurs condamnations, son ex-femme comparaîtra de nouveau en janvier 2025.
Chantage financier et médiatique
Nekfeu a également dénoncé un « chantage financier » de la part de son ex-compagne, qui aurait menacé « d’aller voir les médias », dont le rappeur s’est pourtant éloigné depuis cinq ans. « Incapable d’atteindre ses objectifs par des moyens légaux, elle tente désormais, en désespoir de cause, de salir mon honneur en public. C’est pour celui de mon fils que je me sens obligé de me justifier à mon tour », a-t-il écrit. « J’avais déjà transmis à la Police tous les éléments prouvant mon innocence et les intentions malveillantes de mon ex-femme, y compris des échanges privés et des témoignages de sa propre famille confirmant mes propos », a poursuivi l’artiste.
Le communiqué se terminait par un message de soutien aux victimes de violences, affirmant : « Je n’aurais jamais pensé me retrouver un jour dans cette situation humiliante et j’en suis d’autant plus attristé et dégoûté que je crois fermement qu’« il faut redoubler d’efforts ». nos efforts pour faire entendre la voix des femmes victimes de violences.
« Violences psychologiques, sexuelles et physiques » depuis près de quatre ans
Les accusations portées contre l’artiste ont été initialement publiées dimanche 3 novembre par Me Florence Fekom, avocate de l’ex-femme de Nekfeu, via un communiqué sur X, avant que le compte ne soit suspendu par la plateforme quelques dizaines de minutes plus tard. Elle a dénoncé des « violences psychologiques, sexuelles et physiques » pendant près de quatre ans, affirmant que son client, « après des années vécues dans le silence et la peur », n’avait plus d’autre choix que de partager publiquement cette affaire, en raison du « traitement judiciaire différencié ». dont elle souffre depuis plusieurs mois ».
Nekfeu est accusé de violences vi*l, sexuelles et physiques par son ex-compagne, qui est aujourd’hui accompagnée de l’avocate Florence Fekom pour obtenir justice. (Communiqué de presse) pic.twitter.com/NYjS6if4Ue
– Trentetrois degrés (@33degres) 3 novembre 2024
L’ex-femme de Nekfeu, qui traverserait « un véritable enfer », attend depuis plusieurs mois une convocation devant un commissariat « qui ne démontrera pas d’injustice à son encontre ».