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La « désobéissance civile » face aux groupes de niveau ? Ces profs en grève y songent

ÉDUCATION – Le mouvement s’inscrit dans la durée. Mardi 2 avril, des enseignants opposés aux groupes de niveaux souhaités par la ministre de l’Éducation Nicole Belloubet et le Premier ministre Gabriel Attal sont de nouveau descendus dans la rue à l’occasion d’une nouvelle journée de grève.

Malgré la persistance du mouvement, le gouvernement reste sourd aux demandes de retrait de la réforme et d’un « plan d’urgence » en Seine-Saint-Denis, où la mobilisation est particulièrement forte pour dénoncer le manque de moyens et la vétusté des locaux.

Face à une échéance qui n’avance pas, à savoir une réforme qui devrait être mise en place à partir de septembre 2024, certains enseignants et responsables syndicaux évoquent désormais l’idée d’une éventuelle « désobéissance civile » à la rentrée.  » Nous refusons catégoriquement de participer au développement des groupes. L’idée est claire : ils n’écoutent pas notre avis, donc nous ne participerons pas. » témoigne par exemple un professeur d’histoire-géographie et représentant du personnel d’un collège du Tarn-et-Garonne dans un article de Libérer.

Des enseignants en « désobéissance civile » ? Comme vous pouvez le voir dans notre reportage vidéo en tête d’articlele terme a été spontanément prononcé à notre micro par certains enseignants lors de la manifestation parisienne des enseignants en grève, ce mardi 2 avril. HuffPost, plusieurs enseignants évoquent au moins leur volonté de ne pas participer pleinement à la mise en œuvre de cette réforme et à sa préparation, considérée comme un « tri des élèves » inacceptable.

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Cammile Bussière

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