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du médecin généraliste au cardiologue, les délais d’obtention d’un rendez-vous médical passés au crible

Trois jours pour obtenir un rendez-vous chez un médecin généraliste, sept jours chez un pédiatre, mais vingt-cinq jours pour un ophtalmologiste, trente-six jours chez un dermatologue, quarante-deux jours chez le cardiologue… Ces chiffres, obtenus de la plateforme Doctolib et utilisée dans une enquête de la Fondation Jean Jaurès rendue publique mercredi 24 avril, apporte un nouvel éclairage sur l’accès aux soins. Une image plus contrastée que ce à quoi on pourrait s’attendre et « moins alarmiste que le ressenti des patients »selon les auteurs du rapport, après des années de pénurie médicale croissante.

L’indicateur retenu est celui des délais d’octroi des rendez-vous observés sur la plateforme en 2023, comparable aux deux années précédentes. Ce temps médian est calculé à l’échelle de 70 000 professionnels de santé indépendants ayant souscrit aux services Doctolib – soit entre 30 % et 50 % des médecins libéraux, selon le rapport – et porte sur 200 millions de consultations réservées sur la plateforme. . formulaire en ligne (dont cinq millions de téléconsultations). Un instantané partiel de l’accès aux soins donc, puisqu’il n’inclut pas, par définition, les patients qui n’ont pas obtenu de rendez-vous et ont renoncé à en obtenir, ainsi que ceux qui sont passés directement par les secrétariats médicaux ou autres plateformes.

Si des biais existent, la photographie, rare sur cette question des déserts médicaux si complexe à mesurer, devrait alimenter le débat public, alors que la santé est l’une des premières préoccupations des Français. Ces données couvrent, outre la médecine générale, neuf disciplines rarement scrutées : pédiatres, dentistes, sages-femmes, masseurs-kinésithérapeutes, ophtalmologistes, psychiatres, cardiologues, dermatologues et gynécologues.

Des délais « raisonnables » en médecine générale

Les délais d’attente pour accéder à un médecin ont-ils explosé ? Alors que les témoignages de patients en errance médicale résonnent dans de nombreux territoires, jusque au cœur des grandes villes, les délais médians d’octroi des rendez-vous « n’évolue pas ou peu » entre 2021 et 2023, notent les auteurs de l’étude. Les soins « primaires », parmi les médecins généralistes, pédiatres, sages-femmes, kinésithérapeutes, dentistes, ont l’accès le plus rapide, moins de quinze jours, quand les soins « spécialisés » sont disponibles, pour la psychiatrie, la gynécologie et l’ophtalmologie, moins d’un mois, et au-delà pour dermatologues et cardiologues.

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Cammile Bussière

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