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« Des faits d’une rare violence »

« Examen rapide » par les services de gendarmerie et les magistrats, informés le 7 mars à 23h30 d’un enlèvement présumé d’un homme de 41 ans sur le parking d’un supermarché de Castelmoron-sur-Lot, dans le Lot-et-Garonne. -Garonne,…

« Examen rapide » par les services de gendarmerie et les magistrats, informés le 7 mars à 23h30 d’un enlèvement présumé d’un homme de 41 ans sur le parking d’un supermarché de Castelmoron-sur-Lot, dans le Lot-et-Garonne. -Garonne, et la découverte, quelques heures plus tard, d’un individu grièvement blessé correspondant à la description dans un bois à Martillac, en Gironde. Ce jeudi 11 avril, les services d’enquête et le parquet d’Agen ont mené les dernières semaines d’enquêtes qui ont abouti à l’interpellation de huit individus, lundi, à Mérignac ainsi que dans le nord des Landes.

A l’issue de la garde à vue, cinq Girondins, âgés de 20 à 21 ans, ont été déférés et mis en examen pour enlèvement en bande organisée suivi de mutilations ou d’invalidité permanente. Le quintette de suspects, qui risquent la réclusion à perpétuité, a été incarcéré suite à l’ouverture de cette affaire pénale.

Affaire de stupéfiants

Selon le procureur de la République d’Agen Olivier Naboulet et la adjointe Tiphaine De Oliveira, en charge du dossier, le mobile de cette explosion de violences aurait été un règlement de comptes sur fond de trafic de drogue. « Si la victime est sortie du coma, son état de santé reste toujours préoccupant plus d’un mois après les faits », a révélé le magistrat.

Parmi les personnes accusées, une seule est inconnue de la justice. La majorité ont un casier judiciaire fourni ou sont suivies dans le cadre d’affaires en cours d’instruction à Bordeaux, a précisé le parquet. « Si chacun reconnaissait sa présence sur les lieux, le rôle de chacun s’affinerait au cours de l’enquête », a indiqué Tiphaine De Oliveira.

Le colonel Emmanuel Houzé, commandant du groupement Lot-et-Garonne, et le lieutenant-colonel Philippe Grignon-Saltiel, chef du détachement d’Agen de la section de recherches de Bordeaux, ont souligné, tout comme les magistrats, l’excellente coopération des 110 militaires ayant participé à l’opération, ainsi que l’assistance de la BAC de Bordeaux permettant l’identification des suspects.

Cammile Bussière

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