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Voici les 10 pays où le taux de divorce est le plus élevé au monde

Selon les données de l’Insee, le nombre de divorces par an en France a été estimé à 120 000 en moyenne par an au cours des vingt dernières années. Au total, 46 % des mariages se terminent par un divorce. Mais que valent ces chiffres par rapport à nos voisins et aux autres pays du monde ? Voici les 10 pays où le divorce est le plus fréquent.

Pour évaluer le taux de divortialité dans un pays, deux critères sont utilisés par les organismes statistiques : le taux de divortialité, c’est-à-dire le nombre de divorces prononcés par rapport au nombre de mariages enregistrés dans l’année, et le taux de divortialité, qui correspond à le nombre de divorces prononcés sur un an pour 1 000 habitants. Selon ces deux indicateurs, le classement des pays ayant le plus de divorces évolue. A noter que seuls plus d’une centaine de pays sont répertoriés car ils disposent de statistiques officielles.

Selon les données de 2016, si l’on prend en compte le taux de divorce, qui indique le nombre de divorces par rapport au nombre de mariages prononcés sur un an dans une population sélectionnée, c’est le Portugal qui arrive en tête avec 71 % des mariages qui se terminent. en divorce. Le Luxembourg (66%) et l’Espagne (57%) complètent le podium. Dans le top 10, on retrouve également le Danemark (56%), Cuba (56%), la Finlande (56%), la Belgique (54%), la France (54%), les Pays-Bas (53%) et la Russie (52%). ).

Toujours selon les données de 2016, si l’on prend cette fois le taux de divorce pour 1 000 habitants, c’est la Russie qui arrive en tête avec 4,8 divorces pour 1 000 habitants, suivie de la Biélorussie (4,1) et de Gibraltar (3,2). Dans le top 10, on retrouve les États-Unis avec 3,2 divorces pour 1 000 habitants, la Lettonie (3,1), la Lituanie (3,1), la Moldavie (3,1), le Danemark (3), Cuba (2,9), et enfin l’Ukraine (2,8). La France n’arrive qu’en 39ème position avec 1,9 divorce pour 1 000 habitants.

Moins de mariages et des démarches simplifiées

En France justement, depuis 2004, on compte environ 120 000 divorces par an, avec une nette diminution depuis 2017 (75 000 en moyenne), notamment en raison de la baisse du nombre de mariages dans le pays, mais aussi pour des questions de procédure. En effet, jusqu’en 2016, les divorces étaient des décisions de justice prononcées par le juge aux affaires familiales. Depuis 2017, suite à la loi n° 2016-1547 du 18 novembre 2016 de modernisation de la justice, les procédures de divorce peuvent également être enregistrées par un notaire.

Statiste

Ceux-ci ne sont donc pas pris en compte dans les statistiques présentées ci-dessus. Les données de 2017 à 2020 ne sont donc pas strictement comparables à celles des années précédentes. Ceci explique la baisse du taux de divorce en France qui est passé de 54% en 2016 à 46% à partir de 2017. A noter que plus de la moitié des procédures de divorce se déroulent par consentement mutuel au détriment des procédures conflictuelles et notamment du divorce pour faute. ce qui concerne aujourd’hui moins de 10% des cas.

Par ailleurs, le nombre de mariages est « historiquement bas », selon l’Insee malgré une légère augmentation entre 2016 et 2017 (233 000 mariages). Les spécialistes expliquent cette baisse notamment par la popularité des pacs et des unions libres (186 000 pacs en 2017 par exemple).

Plus anecdotiques mais néanmoins intéressantes, les régions où le divorce se produit le plus sont la région parisienne, la PACA, l’Hérault et certains départements du Nord du pays. En revanche, les zones où l’on compte moins de divorces sont plus rurales, la Bretagne, la Basse-Normandie, le Cantal et la Lozère, championnes en termes de longévité des couples. Selon les études les plus récentes, le taux de divorce explose dans les grandes villes. Paris en tête, suivi de Marseille, Nice, Montpellier et Lille.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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