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Une photo de l’iceberg qui a coulé le Titanic a été découverte

C’est une image qui a mis du temps à devenir célèbre. 110 ans après le naufrage du Titanic, la photo de l’iceberg le plus célèbre de l’histoire est actuellement mise aux enchères, comme l’écrit Popular Mechanics.

Datée du surlendemain du drame, elle aurait été prise par un entrepreneur de pompes funèbres qui faisait partie de l’une des équipes dépêchées sur place pour récupérer les corps des passagers. Restée dans sa famille jusque dans les années 1990, elle fut ensuite vendue à un collectionneur privé, son actuel propriétaire.

Ce n’est pas la seule photographie existante du fameux bloc de glace. Elle est en fait précédée de trois autres : une prise par le marin d’un navire passé par là deux jours avant le naufrage et envoyée ultérieurement à son grand-père ; un autre par le chef steward d’un deuxième navire, intrigué par la trace de peinture rouge sur son flanc sans savoir que le Titanic l’avait heurté dans la nuit à quelques kilomètres de là ; le troisième par un autre membre de l’équipe de secours montrant également la glace marquée en rouge.

Une histoire qui fascine

Comme ses prédécesseurs, rien n’est sûr – mais certains indices suggèrent qu’il représente l’iceberg qui a coulé le Titanic. Le photographe était notamment à bord du premier navire arrivé depuis le naufrage. « Il devait avoir ses raisons pour prendre une photo de cet iceberg », estime le commissaire-priseur Andrew Aldrige. « Il l’a sous-titré « Titantic » (sic) et je l’ai monté (sur un cadre en bois) pour la postérité.

Le naufrage du Titanic a causé la mort d’environ 1 500 personnes et seulement 711 survivants, ce qui en fait l’une des plus grandes catastrophes maritimes en temps de paix. L’une des principales causes de cette tragédie était le manque d’un nombre suffisant de canots de sauvetage, que la loi de l’époque faisait dépendre du poids du navire. L’événement aura contribué à sa réforme.

L’ampleur du désastre, couplée à des versions contradictoires et à une vague compréhension de ce qui s’est passé dans la nuit du 14 avril 1912, ont contribué à la fascination suscitée par le Titanic. L’engouement médiatique autour de la découverte de l’épave ou de l’accident du sous-marin lors d’un déplacement pour voir ce dernier en témoigne. Mais une bonne postérité est-elle garantie sans théories du complot ?

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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