Ticket restaurant : ce qui va changer en septembre avec la nouvelle loi prévue par le gouvernement
Depuis 2022, les titres restaurant permettent de faire ses courses dans les grandes surfaces et d’acheter des produits qui ne sont pas directement consommables. La ministre déléguée chargée de l’Entreprise, du Tourisme et de la Consommation Olivia Grégoire souhaite qu’une loi soit mise en place pour pérenniser ce système.
Une bonne nouvelle à venir pour les utilisateurs de titres restaurant ? En 2022, alors que l’inflation est au plus haut, un élargissement du recours aux titres-restaurant est instauré par la loi du 16 octobre 2022 relative à la protection du pouvoir d’achat. Ainsi, depuis cette date et après une prolongation du dispositif jusqu’à fin 2024, les détenteurs de ces tickets peuvent les utiliser pour acheter des produits non directement consommables en rayon (farine, pâtes, riz, viande, etc.), alors que leur usage est dans un premier temps réservé aux produits directement consommables en complément des restaurants.
Provisoire au départ, la ministre déléguée chargée de l’Entreprise, du Tourisme et de la Consommation Olivia Grégoire souhaite pérenniser cette mesure à travers une loi qui verrait le jour en septembre, a-t-elle annoncé vendredi 12 avril sur BFMTV.
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Le ministre s’appuie sur la volonté des Français puisque 96% d’entre eux sont favorables à l’extension du système. « C’est difficile de dire non », avoue-t-elle face à ce chiffre.
Des restaurateurs en colère
Mais si le dispositif est étendu, la colère des restaurateurs ne devrait pas diminuer. Ces derniers dénoncent une baisse du recours aux titres-restaurant dans leurs établissements puisqu’ils sont utilisés par les consommateurs pour faire leurs courses.
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Vers une dématérialisation complète des billets ?
Autre question autour des titres-restaurant : celle de leur dématérialisation. Olivia Grégoire pousse dans ce sens alors que 30 % des tickets restaurant sont encore au format papier. Cela ferait perdre aux consommateurs près de 40 millions d’euros par an en pouvoir d’achat. « On l’oublie souvent dans son sac, on le laisse dans un manteau ou on le met à la machine à laver », déplore le ministre.
