Tadej Pogacar bouillant dès la première étape, Romain Bardet dans le dur
Il n’a pas remporté l’étape, mais Tadej Pogacar est sans doute le grand favori du Tour d’Italie. Lors de la première étape courue ce samedi entre Venaria Reale et Turin, le Slovène a fait exploser presque tout le monde en quelques centaines de mètres, sur la dernière rampe de la journée située à 4 km de l’arrivée. Seul l’Équatorien Jhonatan Narváez a pu prendre le volant, avec Maximilian Schachmann, placé dans un groupe devant et qui a réussi à s’accrocher.
Lancé à toute vitesse vers la ligne, le trio s’est disputé la victoire au sprint, et dans ce petit jeu c’est Narváez qui s’est montré le plus fort. L’Équatorien d’Ineos, déjà vainqueur d’une étape du Giro en 2020, porte le premier maillot rose de cette édition.
Pogacar va récupérer. Pour sa toute première participation au Giro, il a déjà posé ses pions dans cette étape accidentée, où son équipe des Émirats arabes unis a fait beau temps, mauvais temps, imposant notamment un tempo d’enfer dans la Maddalena, principale difficulté du jour (7 km à 6,8% en moyenne) situé à une vingtaine de kilomètres de l’arrivée. Un rythme fatal pour Romain Bardet, qui a lâché très vite et qui a perdu 57 secondes sur la ligne. Un coup sur la tête pour le Français, arrivé dans cette édition avec des ambitions de général.
Calmejane meilleur grimpeur
Julian Alaphilippe, l’un des derniers à lâcher prise lors de l’accélération de Pogacar, a pris la 17e place de l’étape, à 10 secondes du retard. Un autre coureur français a brillé ce samedi : Lilian Calmejane, qui faisait partie de l’échappée du jour après seulement 10 km de course, a endossé le maillot bleu de meilleur grimpeur.
Dimanche, une nouvelle étape raide attend les coureurs, avec notamment une arrivée prévue au Santuario di Oropa, au sommet d’une montée de 1ère catégorie (11,8 km à 6,2% de moyenne). Nous souhaitons à tous du courage pour suivre Pogi dans sa petite transition à 14%.