Rebondissement dans l’affaire du petit mot jeté d’une fenêtre par une Montpelliéraine violentée et séquestrée par son conjoint
A l’issue de sa garde à vue, le prévenu, âgé de 30 ans, fait l’objet d’une convocation devant le délégué du procureur pour des faits de violences sans incapacité totale de travail… au même titre que la victime. Explications.
« Aide, aide-moi », suivi de l’adresse et du prénom du demandeur. C’est, en substance, le contenu de cette enveloppe jetée par une fenêtre, comme une bouteille à la mer, par une Montpelliéraine affirmant avoir été agressée et kidnappée, ce mardi 23 avril vers 21 heures.
Un message de détresse reçu par un passant de la rue Montcalm à Montpellier qui a immédiatement alerté la police. Les policiers municipaux et nationaux se sont rapidement rendus sur place.
Après s’être présentés à l’adresse indiquée, les policiers ont pu appréhender le conjoint violent, âgé de 30 ans, et mettre en sécurité sa compagne, âgée de 32 ans, qui présentait des traces de coups au visage. .
Amoureux mais aussi très jaloux
Cependant, après avoir entendu les deux parties, il s’avère que l’affaire n’est pas aussi simple qu’il y paraît. La preuve, retiennent les enquêteurs, était de légères violences réciproques au sein d’un couple qui s’aimait, cela ne fait aucun doute, mais sur fond de jalousie excessive. Ce qui fait parfois des étincelles.
A la demande du parquet, les deux hommes ont finalement été convoqués devant le délégué du procureur pour des faits de violences sans incapacité totale de travail.
