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Rachida Dati, une ministre pas tirée d’affaires – Libération

Enquête

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Le constructeur automobile, une société de conseil en énergie et désormais le groupe de télécoms… Les révélations se multiplient sur les activités passées de la ministre, grassement rémunérée par de grandes entreprises en marge de son mandat d’élue européenne, et qui la menacent d’un procès. De quoi contrarier ses ambitions parisiennes d’ici les élections municipales de 2026.

Elle se rend fréquemment au Festival du livre de Paris ou à la Biennale de Venise, emmenant avec elle pendant des semaines un photographe pour un article hagiographique dans Paris Match, danse en direct sur Twitch dans une émission de rap, se positionne dès qu’elle le peut sur les dossiers parisiens sur lesquels le Ministre de la Culture a son mot à dire… Mais rien ne se passe : le compte à rebours est lancé. L’enquête sur l’affaire Renault, pour laquelle Rachida Dati est mise en examen pour notamment, « corruption passive » Et « Corruption », ouverte à la suite d’une plainte d’un actionnaire du groupe automobile, terminée le 12 septembre. L’inépuisable homme politique est soupçonné d’avoir touché 900 000 euros de Renault pour des prestations jugées fictives (ou du moins n’ayant rien à voir avec le métier d’avocat), au cours de son mandat. mandat d’élu européen, entre 2009 et 2019. Désormais, le Parquet national financier rédige son réquisitoire définitif. Ensuite, les juges d’instruction décideront : non-lieu ou renvoi devant le tribunal correctionnel. Dans ce dernier cas, le temps passerait vite

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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