Nouvelles

TFC : « Une crise d’hystérie ! » Le patron de l’arbitrage français accuse violemment Damien Comolli, le président de Toulouse

l’essentiel
La polémique autour de l’arbitrage dans le football français atteint de nouveaux sommets, mais qui en est vraiment responsable ? Dans une interview accordée à Ouest de la France, Éric Borghini, président de la commission fédérale d’arbitrage, met les choses au clair sur la mise à l’écart de l’arbitre Jérémie Pignard après le match Marseille-Nice (2-2). Égratignant au passage l’homme fort toulousain.

La polémique autour de l’arbitrage français s’amplifie chaque jour. À qui la faute : les dirigeants, les médias, les joueurs ou les supporters ? Éric Borghini, président de la Commission fédérale d’arbitrage, s’est exprimé ce samedi matin dans un entretien avec Ouest de la Franceclarifiant ainsi la situation autour de l’arbitre Jérémie Pignard après le match entre Marseille et Nice (2-2).

Lire aussi :
TFC : fin de saison pour Christian Mawissa ? L’entraîneur toulousain Carles Martinez Novell nous en dit plus sur la blessure de son jeune défenseur

« Ce qui agace certains, c’est qu’ils n’ont pas le contrôle de l’arbitrage »

« Ils ne me calculent pas, pour eux je n’existe pas », a-t-il déclaré, pointant le manque de considération de certains présidents de clubs. « Je n’ai reçu aucun appel de Pablo Longoria, ni de Jean-Pierre Rivère. En général, les présidents ne m’appellent pas. Caillot, Comolli, Létang… Ils ne me calculent pas, pour eux je n’existe pas. Je suis président du CFA depuis douze ans, ils n’ont toujours pas compris que le patron de l’arbitrage, c’est moi. »

Lire aussi :
Lorient – ​​Toulouse : l’ascension de Moussa Diarra, ou comment le défenseur du TFC est devenu le grand frère d’armes de l’équipe

Borghini souligne ici que certains dirigeants de clubs ont, selon lui, récemment pris conscience que leur influence sur l’arbitrage était limitée, notamment après le limogeage de Stéphane Lannoy, ancien directeur technique de l’arbitrage licencié en mars dernier, et réputé très proche des dirigeants de clubs. « Nous avons cassé leur jouet », ironise Borghini. « Ce qui agace certains, c’est qu’ils n’ont aucun contrôle sur l’arbitrage. Il y a une crise d’hystérie au sein de certains clubs. Il n’y a pas plus d’erreurs d’arbitrage aujourd’hui qu’avant, les statistiques le prouvent. On en fait des tonnes à chaque erreur d’arbitrage. »

Lire aussi :
TFC-Montpellier : pourquoi les supporters montpelliérains seront interdits de déplacement au Stade toulousain

Les déclarations de Borghini mettent en lumière les tensions entre les clubs et l’arbitrage en France, alimentant ainsi le débat autour de la responsabilité dans les décisions arbitrales et de son impact sur le déroulement des matches de football.

Cammile Bussière

One of the most important things for me as a press writer is the technical news that changes our world day by day, so I write in this area of technology across many sites and I am.
Bouton retour en haut de la page