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Pierre Reure réagit à son élimination du concours

Pierre Reure, candidat de la saison 15, réagit à son élimination du concours « Top Chef ».
Julien THEUIL / M6 / Julien THEUIL / M6 Pierre Reure, candidat de la saison 15, réagit à son élimination du concours « Top Chef ».

Julien THEUIL / M6 / Julien THEUIL / M6

Pierre Reure, candidat de la saison 15, réagit à son élimination du concours « Top Chef ».

TÉLÉVISION – « Je suis un petit gars de la campagne. Je n’aime pas les citadins. » Dès le lancement de Excellent chef sur M6, Pierre Reure s’est fait remarquer par son franc-parler, son amour du terroir, du gras et des produits carnés. Après avoir rejoint le concours dans la brigade grise, il a participé ce mercredi 24 avril à la traditionnelle guerre des restaurants. Malheureusement pour lui, à l’issue de cette épreuve tant attendue par les candidats et les téléspectateurs, il a été éliminé.

Pour le sixième épisode de la brigade cachée, Pierre affrontait Lise et Shirley dans une épreuve consacrée aux choux. La candidate roannaise a opté pour du chou au romarin fumé et des poires aigre-douces. Une recette à la fois intéressante et déstabilisante, comme le soulignent le chef étoilé Pierre Gagnaire et le critique gastronomique François-Régis Gaudry, mais qui n’a pas suffi à la repêcher.

Après son élimination définitive, il a accepté de répondre aux questions du HuffPost :

HuffPost : Vous avez participé à la guerre des restaurants, diffusée cette semaine. Est-ce un test que vous attendiez ?

Pierre Reure : Quand j’ai rejoint Excellent chef, mon objectif n’était pas d’être éliminé dès le premier jour. Si j’arrivais à tenir dans le temps, j’aurais voulu aller jusqu’à la guerre des restaurants, qui reste un événement emblématique. Mais c’est difficile, il faut supporter le choc pendant 48 heures. Ce sont des journées vraiment fatigantes et très longues. On accumule la fatigue physique et mentale.

Pour cette épreuve, vous étiez avec Clotaire et Marie. Comment s’est passé votre trio ?

On s’est écouté les idées des uns et des autres pour avancer tous dans le même sens et c’était vraiment cool. J’avais déjà travaillé avec Marie pour le test de « Qui peut battre », donc je ne m’inquiétais pas. Moi non plus, je n’avais aucun doute sur Clotaire, car je connaissais son niveau de cuisine et je savais que nous nous entendrions bien. Nous avons tous les deux ce côté rassemblement dans la forêt. Nous nous sommes vraiment éclatés et avons créé un menu qui nous convenait. En plus, mon père est venu le goûter et il a adoré.

Dans quel état d’esprit étiez-vous pour le tour éliminatoire ?

Pour le moment, rien n’allait. On a fini de filmer la guerre des restaurants à 6h du matin. La production est venue nous chercher à 6h30 pour aller aux éliminatoires, donc on n’a pas dormi. Nous étions tous dans la même situation, sauf peut-être Arnaud, Jorick et Bryan qui n’ont pas ouvert leur restaurant. J’étais fatigué, j’avais du mal à réfléchir et à coordonner mes actions. C’était vraiment dur.

« Peut-être que j’aurais dû écouter davantage les patrons »

Vous avez ensuite été éliminé de la compétition principale. À ce stade, que retenez-vous de votre parcours ?

Je ne retiens que le bon, avec des rencontres avec des candidats et des chefs incroyables. Excellent chef m’a permis de repenser ma cuisine en termes de textures et d’équilibre des plats. Désormais, la tête pense beaucoup plus vite qu’avant.

Qu’avez-vous ressenti lorsque vous avez reçu l’appel de Pierre Gagnaire pour la brigade cachée ?

C’était bizarre, je ne m’y attendais pas du tout. J’espérais le retour de cette brigade cachée, surtout quand on m’a annoncé que j’allais être appelé par vidéo. Et là, je vois le chef Pierre Gagnaire. Cela m’a fait quelque chose.

Lors de l’épreuve du chou, vous déclarez : « Mon parcours Top Chef, ça aurait été ça. Je veux faire des choses et je ne peux pas le faire ». Pour quoi ?

A ce stade, je ne peux pas faire de chou carré. A chaque fois, j’avais des idées en tête que je ne parvenais pas à mettre en œuvre à 300 %. J’ai toujours réussi à trouver quelque chose, mais cela ne ressemblait pas à mon idée initiale.

Comment étaient vos relations avec vos chefs de brigade ?

J’ai eu une excellente relation avec eux, ce sont de grands chefs. Dans la brigade orange, on a vraiment ressenti le côté des mères, où elles étaient là pour emmener leurs poulains le plus loin possible. Pour nous, parmi les gris, c’était le monde plus rustique du cuisinier. En fait, je pense que j’aurais peut-être dû les écouter davantage à un moment donné. Notamment lors du test de food porn, je n’avais pas envie d’écouter le chef Etchebest et cela a failli me coûter ma place.

« Au début, ça m’a fait très mal »

Quelles ont été vos motivations pour participer Excellent chef ?

C’est mon ami Danny Khezzar, avec qui j’ai travaillé pendant 2 ans, qui m’a inscrit. Quand il a fini sa saison Excellent chef, il m’a dit de participer. La première fois, j’ai refusé, car je venais d’ouvrir mon restaurant mobile. Il m’a rappelé quelques temps plus tard pour me dire qu’il avait donné mon numéro de téléphone au lanceur. Dès que j’ai raccroché, elle m’a appelé. Je suis arrivé jusqu’au bout du casting, même si je ne pensais pas y arriver. Danny m’a conseillé d’être moi-même et de cuisiner ma propre nourriture.

Comment percevez-vous les commentaires et critiques à votre égard sur les réseaux sociaux ?

C’était vraiment bizarre de voir les gens parler de moi comme ça. Au début, ça m’a fait très mal. J’ai essayé de répondre aux messages, d’expliquer que le montage caricature ma personnalité, que je suis quelqu’un d’un peu rustique mais sympathique. Tout ce que j’ai dit, je le pense un peu, mais je ne l’aurais jamais dit comme ça spontanément. Chacun a sa vie, que ce soit les végétaliens ou les citadins, je m’en fiche.

Quels sont vos projets futurs maintenant ?

J’envisage d’ouvrir une petite taverne dans le Roannais. A la base, je voulais que ce soit éphémère. Mais à terme, j’aimerais acheter une bâtisse ancienne et pourquoi pas en faire un restaurant bistronomique puis gastronomique. J’ai fait Bistrot Top Chef et tout le monde m’a dit de venir avec mon food truck à Paris (rires). Ce serait cool, mais c’est impossible à mettre en œuvre. J’ai besoin d’être à la maison avec ma dose de nature.

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Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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