Paris, ses monuments et son patrimoine en tête du podium
Léon Marchand Simone Biles Armand Duplantis ? Ne cherchez plus :la star de ces Jeux Olympiques, c’est avant tout Paris, magnifiée par les sites olympiques au cœur de la ville.
Lundi soir 5 août, place de la Concorde. Les supporters français quittent le stade de basket par groupes de trois, passant devant l’obélisque antique et les deux fontaines monumentales de Jacques Hittorff.
Devant eux, l’Assemblée nationale. A droite, l’Arc de Triomphe au bout des Champs-Élysées. A gauche, devant le Louvre, la vasque olympique s’élève au-dessus des Tuileries. Derrière eux, l’église de la Madeleine illuminée.
UN « un mélange de lieux mythiques de Paris avec du sport qui le rend magique »savoure Anaïs Guillot, venue du Mans pour deux jours avec son compagnon Romain.
Deux heures plus tôt, la vasque avait été soulevée devant les Tuileries bondées, avec des spectateurs jusqu’aux ponts sur la Seine. Plus tôt, le couple sarthois avait grimpé jusqu’à la Tour Eiffel… pour se retrouver avec une vue plongeante sur le stade de beach-volley, construit au pied de la Dame de Fer.
« Généralement« , les Jeux olympiques sont « dans un stade. Là, ils s’ouvraient sur la ville. On découvre aussi des monuments qu’on peut aussi voir à pied »s’est réjoui Romain Guillot.
Au pied de la Tour Eiffel, Mitch Melum, un Américain de 54 ans ans, fait la queue avec sa fille pour jouer au beach-volley. Ce stade « Magnifique » Est « au-delà de nos attentes »a déclaré ce Floridien. « C’est pour cela que nous avons fait le voyage depuis les États-Unis. »
Même chose pour Sonia Pourtau, pompier de 37 ans ans venue de Pau avec son amie. « C’est clair que ce sont des Jeux de cartes postales, ils sont magnifiques. De l’escrime au Grand Palais, du beach-volley à la Tour Eiffel… »
Tour Eiffel, Invalides et Concorde transformés en stades, « C’est le concept du siècle »s’enthousiasme Agathe Chaigneau, une Parisienne de 50 ans des années pour qui, oui, « La ville de Paris est la vedette principale des Jeux.
« Nous n’avons pas besoin de nouveaux stades »a déclaré à l’AFP la marchande d’art alors qu’elle traversait le pont Alexandre-III en direction des Invalides. « Ils ont transformé la ville en un stade géant. Et c’est merveilleux. »
Manifestation populaire sur les pentes de la Butte Montmartre, samedi 3 Le mois d’août, pour le passage de la course cycliste masculine, restera comme l’une des images les plus mémorables des Jeux. Selon les organisateurs, l’événement a réuni quelque 500 000 spectateurs, 900 000 avec la course féminine dimanche.
Forgé pendant des mois sans forcément être compris jusqu’à présent, le slogan des organisateurs, « Ouvrons les Jeux en grand »prend tout son sens. Aux côtés du comité d’organisation et de l’Etat, la mairie s’est depuis 2015 « beaucoup défendu » Ce projet fait face à la « scepticisme général »a rappelé lundi Pierre Rabadan, le député aux JO.
« Mais nous étions convaincus que nous pouvions atteindre ce résultat. » OMS « Cela provoquerait un grand enthousiasme. Aujourd’hui, c’est un fait »« La maire de Paris ne cache pas son plaisir, comme elle l’a fait mardi », a déclaré l’adjointe d’Anne Hidalgo. 6 Août lors d’une balade sur les bords de Seine où elle a reçu remerciements et félicitations.
Visiteurs « venez pour les Jeux, pour Paris »C’est Thierry Vallier, un photographe lyonnais, qui le lui a raconté. « Peu importe les disciplines, certains sont fans, mais ceux-là on les a rencontrés » est venu pour « les installations »a-t-il ajouté à l’AFP.
Des touristes sportifs, et vice-versa, souligne Agathe Chaigneau sur le pont Alexandre-III. « Les gens ne sont pas venus ici pour être des touristes, mais en même temps, ils sont des touristes. Même s’ils n’ont pas de billet, ils voient les Invalides, ils voient le Grand Palais. »elle dit, « super fier » de ces Jeux Olympiques qui « sublimer notre ville ».
Ainsi Adeline Quintard, une banquière de 47 ans ans, venue de Seine-et-Marne avec sa fille de 18 ans ans, profitez d’un Paris « vide, sans voitures », OMS « carte postale faite, vacances » comme « dans un petit village ». Toutes les personnes interrogées le soulignent. :l’absence de voitures dans les périmètres de sécurité permet de profiter encore plus des sites de compétition, et donc de Paris.
De quoi réconforter Anne Hidalgo qui, après avoir piétonnisé les quais de Seine rive droite et fermé la rue de Rivoli à la circulation générale, entend après les JO repousser la place de l’automobile à la Concorde et autour de la tour Eiffel et du Trocadéro.