Divertissement

origines, parcours, enfants… ce qu’il faut savoir sur la chanteuse

Depuis le succès de « Djadja », en 2018, Aya Nakamura enchaîne les tubes. Des tubes qui s’exportent dans le monde entier, ce qui fait d’elle l’une des artistes francophones les plus écoutées à l’étranger. Retour sur le parcours du chanteur qui a débuté sur les réseaux sociaux.

« Il y a quelques jours, en Espagne, j’ai entendu mon bruit dans la rue. Ça m’a vraiment surprise », confiait Aya Nakamura au « Monde » en 2017. C’était avant le succès phénoménal de « Djadja » et les tubes qui ont suivi. Aujourd’hui, les chansons d’Aya Nakamura s’entendent partout. Que ce soit dans un supermarché en France ou dans un club branché aux Etats-Unis ou dans un bar karaoké aux Pays-Bas. C’est même dans la playlist de Rihanna.

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La recette de son succès : une musique rythmée et des refrains entraînants dans un style inimitable. « Ce n’est pas du rap, ni du RnB, ni de la variété française… », déclarait Aya Nakamura à « Vanity Fair », en 2021. Et ironiquement : « Quand on ne sait pas quoi dire, on dit « pop urbaine ». Ma musique, je la qualifierais de « solaire ». » Et son rayonnement est désormais international. Pas étonnant que son nom circule pour la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris. N’en déplaise aux racistes et autres détracteurs d’Aya Nakamura.

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Aya Nakamura au défilé Schiaparelli, à Paris, en 2024

Aya Nakamura au défilé Schiaparelli, à Paris, en 2024

© Maréchal Aurore/ABACA

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Quelles sont les origines d’Aya Nakamura ?

Né à Bamako, Aya Nakamura a passé ses premières années au Mali, avant que sa famille ne vienne s’installer en France. Bien qu’elle soit arrivée très jeune, elle n’a demandé sa naturalisation que tardivement et n’a obtenu la nationalité française qu’en 2018. Aulnay sous Boisen Seine-Saint-Denis, où elle a grandi, entre son père, barman à l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle, et sa mère, descendante d’une lignée de griots, caste de chanteurs, poètes et conteurs, chantant lors des mariages et des funérailles – en plus de chanter dans la maison -, et ses quatre petits frères et sœurs.

Même si la musique a toujours fait partie de la vie d’Aya Nakamura, elle n’a pas immédiatement souhaité en faire une carrière. Elle commence par étudier la mode à La Courneuve.  » Je voulais être maquettiste, mais ça ne me plaisait plus, alors j’ai chanté », expliquait-elle au « Monde », en 2017. Dès le début de sa carrière, Aya Nakamura a rendu hommage à ses racines maliennes : en chantant en première partie du chanteur d’origine nigériane Davido à le stade Modibo-Kaïta de Bamako ; en dédiant une chanson à l’artiste malienne Oumou Sangaré ; en partageant la scène avec Cheikh Tidiane Seck ou Mokobé, entre autres.

D’où vient le surnom d’Aya Nakamura ?

Nakamura n’est pas son vrai nom. Le vrai nom du chanteur est Aya Dianoko. Mais, dès ses débuts sur les réseaux sociaux, elle a choisi un surnom, créé à partir de son prénom et du prénom Nakamura, une référence à Hiro Nakamura, personnage de la série télévisée « Heroes » (2006-2010), qui a le pouvoir de voyager dans l’espace et le temps. Certainement son personnage préféré. A moins que ce soit son pouvoir de téléportation qui la fascine.

Aya Nakamura aux NRJ Music Awards, à Cannes, en 2018

Aya Nakamura aux NRJ Music Awards, à Cannes, en 2018

©Pierre Villard/NMA2018/SIPA

Comment Aya Nakamura a-t-elle débuté dans le chant ?

A 13 ans, Aya Nakamura écrit et compose sa première chanson. Chanson qu’elle ne laissait personne écouter. Des années plus tard, en 2014, c’est grâce à une amie qu’elle ose enfin faire entendre sa voix et ses créations. Elle faisait le ménage dans la cuisine lorsqu’elle annonça à son amie : « D’accord, j’ai écrit une chanson », a-t-elle rappelé à « Vanity Fair ». Elle a accepté de chanter « Karma », a cappella, assise sur le frigo, devant le téléphone de son amie. Une vidéo qu’elle a partagée sur les réseaux sociaux sans s’attendre à un tel succès : des milliers de vues et des pouces levés.

En 2015, Aya Nakamura enregistre le titre « J’ai mal », en duo avec Seysey, puis elle enchaîne avec la chanson « Brisé », qui reçoit des millions de vues sur YouTube. Des succès qui lui ont permis de se faire remarquer par Musique Warner, avec qui elle a signé un contrat en 2016. Aya Nakamura, alors âgée de 20 ans, était enceinte de son premier enfant. Une grossesse qu’elle a cachée à la maison de disques : « Sinon, ils ne m’auraient jamais signé », a-t-elle glissé à « Vanity Fair ». Son premier album « Journal Intime », sorti en 2017, est devenu disque d’or en France. La carrière d’Aya Nakamura est lancée. Mais c’est véritablement en 2018 qu’elle connaît la reconnaissance.

A sa sortie, « Djadja »le premier single de son deuxième album, devient presque immédiatement le tube de l’été, en France, mais aussi aux Pays-Bas, où il arrive en tête des ventes – une première pour une chanson féminine francophone depuis « Je ne regrette rien », d’Édith Piaf, en 1961. Aya Nakamura continue de faire danser les foules avec son deuxième single, « Copine », en août 2018. Et l’enthousiasme ne faiblit pas : son deuxième album, sobrement intitulé « Nakamura », sorti à l’automne, confirme son statut de machine à succès, notamment grâce aux titres « Pookie » et « La dot ».

Boostée par les vidéos de Neymar, Rihanna et Madonna chantant ses chansons, Aya Nakamura est devenue une star internationale. En 2020, Aya Nakamura était l’artiste féminine francophone la plus écoutée sur Spotify, avec plus de 20 millions d’auditeurs mensuels sur la plateforme de streaming, n’en déplaise à ses (nombreux) détracteurs, très critiques envers ses paroles. des chansons, entre autres. Ce qui n’a pas empêché ses albums suivants, « Aya » (2020) et « DNK » (2023), de devenir respectivement double platine et platine.

Est-ce qu’elle écrit les paroles de ses chansons ?

Si elle ne compose pas sa musique, faisant appel à des beatmakers, Aya Nakamura en est bien l’auteure. des textes : « J’écris uniquement sur mon téléphone. J’écris souvent à la maison comme je peux écrire en studio. Je reçois les instrumentaux par mail et parfois j’ai des inspirations », expliquait-elle sur le plateau de « Quotidien », en février 2023. Et de répondre aux critiques sur ses textes : « Je n’ai pas de thème, c’est pour ça que certains pensent J’écris des bêtises. Parfois je vois des critiques du genre : « C’est pas du français, on comprend rien », « Mais qui parle comme ça », « C’est pas des chansons françaises » etc. Alors qu’il y a beaucoup de gens qui parlent comme moi et qu’il y a des jeunes des gens qui parlent comme moi. »

Aya Nakamura au festival des Vieilles Charrues, à Carhaix, en 2023

Aya Nakamura au festival des Vieilles Charrues, à Carhaix, en 2023

© Reynaud Julien/APS-Medias/ABACA

Combien d’enfants a-t-elle ?

Aya Nakamura est mère de deux enfants de pères différents. Il y a d’abord Aïchané en 2016 – l’identité du père n’est pas connue -, et Avané en 2022de sa relation avec le producteur de vidéoclips Vladimir Boudnikoff. Deux prénoms commençant par un A, comme Aya, et ce n’est pas un hasard. Pour sa deuxième fille, elle a choisi le prénom Ava, qui est une fusion de « Aya avec le V de son père », Vladimir, a-t-elle expliqué à ses 3,8 millions d’abonnés sur Instagram.

Quelques mois après la naissance de leur fille, Aya Nakamura et Vladimir Boudnikoff se séparent après deux ans de relation. S’accusant mutuellement de violence domestiqueils se sont retrouvés devant le tribunal en 2023. Le chanteur et le producteur ont été condamnés par le tribunal judiciaire de Bobigny à payer une amende de 10 000 euros (pour elle) et 5 000 euros (pour lui) pour « violences réciproques sur conjoint ».

Depuis, rien n’a filtré sur la vie privée d’Aya Nakamura. Célibataire ou en couple ? Sur le tournage de « Quotidien », elle a évoqué la difficulté de concilier amour et gloire. « C’est un peu plus compliqué, il faut être un peu plus prudent, il faut filtrer davantage. Et en plus, quand on est une femme qui a de la notoriété, avec de l’argent, je pense que ça peut vite faire se sentir inférieur un homme. » D’autant que c’est une femme indépendante : « Je peux faire peur, c’est vrai, je l’avoue, c’est compliqué de trouver un homme qui se dit : « Ah ouais mais au final, elle l’est, est-ce que je vais vraiment pouvoir le prendre ? sur? » C’est dur. »

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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