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« Nous n’avons rien à nous reprocher », affirme le député Julien Odoul

Interrogé par France Bleu Auxerre, le député RN de la troisième circonscription de l’Yonne s’est dit « très calme ».

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Julien Odoul, député du Rassemblement national, à l'Assemblée nationale le 14 novembre 2023. (LUDOVIC MARIN / AFP)

« Nous n’avons rien à nous reprocher, il n’y a pas de métiers fictifs ici », soutient sur France Bleu Auxerre Julien Odoul. Le député RN de la troisième circonscription de l’Yonne est jugé depuis lundi 30 septembre aux côtés de Marine le Pen, 23 autres personnes et du Rassemblement national, devant le tribunal correctionnel de Paris. Ils sont soupçonnés d’avoir détourné des fonds du Parlement européen pour rémunérer des employés du parti.

Le porte-parole du RN estime que« il y avait un problème global d’interprétation sur le rôle des assistants européens et sur le rôle d’un collaborateur politique ». « Nous considérons que nos salariés sont là pour faire de la politique pour leur député et leur parti politique et non pour satisfaire les besoins de l’administration européenne », dit Julien Odoul qui compte « défendre ce point de vue lors de ce procès ».

Selon le parquet, entre 2004 et 2016, certains assistants du RN n’ont jamais mis les pieds au Parlement européen et n’ont travaillé que pour le parti, ce qui est interdit par la réglementation européenne. L’institution estime son préjudice financier à trois millions d’euros. Julien Odoul se dit « très serein ». « Tout le monde a travailléil continue, pas pour l’Union européenne, mais contre l’Union européenne, c’est peut-être ça qui est inquiétant », conclut le député.

Sur franceinfo, lundi, le porte-parole du RN, Laurent Jacobelli, a assuré : « Nous n’avons pas peur de ce procès, nous y allons la tête haute ». Il ajoute qu’il s’agit d’un « minute de vérité » Pour « défendre la liberté des parlementaires ». « Pour nous, un collaborateur parlementaire, c’est quelqu’un qui fait de la politique » et ce procès est « deux visions de la politique qui s’affrontent : une vision un peu rigide, administrative et une vision plus incarnée », ajoute Laurent Jacobelli avant de conclure : « Cela signifie que nous ne sommes pas un petit fonctionnaire gris de l’Union européenne. » L’audience débute lundi à 13h30. Le procès est prévu trois demi-journées par semaine jusqu’au 27 novembre.

Cammile Bussière

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