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Emmanuel Macron propose de créer un « devoir de visite » pour les pères de famille monoparentale

Le président Emmanuel Macron s'adresse aux enfants, aux parents et aux enseignants le 20 avril 2023 à Ganges, dans le sud de la France.

Emmanuel Macron le suggère dans une vidéo diffusée mardi 7 mai par le magazine Elle ouvrir un  » débat «  sur la mise en place d’un éventuel « service de visite » pères de famille monoparentales, aujourd’hui principalement la responsabilité des femmes.

« Je souhaite qu’on puisse ouvrir ce débat qui est, au fond, à la fois un débat sur la parentalité et un débat sur l’égalité entre les femmes et les hommes, qui est celui de l’instauration d’un devoir de visite, d’un devoir d’accompagnement des enfants jusqu’à l’âge adulte »dit le président dans une courte vidéo publiée par Elle sur son compte Instagram. Emmanuel Macron a également accordé une interview à l’hebdomadaire féminin qui sera en kiosque mercredi.

« Quand il y a un père, il doit exercer tous ses devoirs et la mère, lorsqu’elle est dans cette situation, peut exiger des visites régulières »ajoute le chef de l’Etat, évoquant la nécessité pour les pères de participer, par exemple, aux réunions entre parents et enseignants et d’être  » partie prenante «  de l’éducation de l’enfant.

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Un projet de loi déjà déposé

« C’est un devoir d’être parent et c’est un devoir qui ne prend pas fin au moment du divorce ou de la séparation » et les parents doivent « exercer leurs responsabilités » a  » deux « , souligne-t-il. Il considère que« y compris pour l’enfant, c’est mieux. Parce qu’un enfant qui ne voit jamais son père est un enfant qui se sent abandonné. » Et « dont le développement affectif et éducatif n’est pas le même ».

Cette initiative du chef de l’Etat semble rejoindre celle du député de Meurthe-et-Moselle, Thibault Bazin (Les Républicains), qui a déposé une proposition de loi en ce sens. Celui-ci vise à transformer le « droit de visite et d’hébergement  » dans une  » devoir de visite et d’hébergement de l’enfant » pour le parent qui ne vit pas avec l’enfant. Le texte prévoit une peine d’un an de prison et 15 000 euros d’amende si ce devoir de visite n’était pas respecté.

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Le Monde avec l’AFP

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Cammile Bussière

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