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Nike reste l’équipementier de l’équipe de France de football, un nouveau revers pour Adidas

De gauche à droite : Théo Hernandez, Antoine Griezmann et Kylian Mbappé, lors du match France-Gibraltar, à Nice, le 18 novembre 2023.

Durant les dix prochaines années, les fans de football souhaitant s’offrir le maillot d’un joueur de l’équipe de France achèteront toujours Nike. La Fédération française de football (FFF) et l’équipementier américain ont annoncé mardi 30 avril la reconduction jusqu’en 2034 de leur partenariat débuté en 2011.

Le montant de ce nouvel accord n’a pas été communiqué. Cependant, selon L’équipeil serait supérieur à celui conclu il y a 13 ans, qui rapporte chaque année entre 40 et 50 millions d’euros dans les caisses de la FFF.

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Pour la marque virgule, c’est un nouveau succès dans le monde du football. Outre les Bleus, doubles champions du monde, Nike est également l’équipementier de certaines équipes nationales parmi les plus attractives, notamment le Brésil, l’Angleterre et le Portugal.

Surtout, l’entreprise de l’Oregon a infligé un sérieux coup à son concurrent allemand Adidas en lui ravissant, fin mars, le contrat avec la Fédération allemande (DFB) pour la période 2027-2034. Cette annonce a fait sensation outre-Rhin, où la marque aux trois bandes est implantée sur ses terres et liée à la Nationalmannschaft depuis 1954.

Au moins 100 millions d’euros par an

Selon le quotidien allemand Journal du Handelsblatt, Nike s’est engagé à verser au moins 100 millions d’euros par an à la DFB pendant toute la durée du contrat, soit le double de ce qu’Adidas paie actuellement. A l’Agence France-Presse, Bjorn Gulden, le patron d’Adidas, a décrit« inexplicable » le montant promis par Nike à la fédération allemande

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Après ce revers, Adidas espérait réagir en revenant dans le giron de l’équipe de France de football, où la présence de Kylian Mbappé, notamment, constitue une puissante publicité. Mais le « prix approprié » promis par le directeur de la marque allemande était insuffisant. Ce dernier avait prévenu qu’il ne dépasserait pas une certaine limite dans l’appel d’offres lancé par la FFF. Au final, la marque américaine a, une fois de plus, mis plus d’argent sur la table qu’Adidas.

« J’ai pris l’engagement d’assurer la pérennité de la FFF, dans toutes ses dimensions : sociétale, diversité, développement de la pratique de haut niveau, football féminin et football amateur. Ce partenariat avec Nike, avec qui nous partageons une vision et des objectifs communs, nous donne les moyens d’y contribuer activement, au moins pour la prochaine décennie. »a indiqué Philippe Diallo, le président de la FFF, à l’issue du comité exécutif de la fédération qui a validé ce nouveau contrat.

Une victoire pour Philippe Diallo

« Le renouvellement de notre partenariat et l’accord trouvé positionnent la FFF parmi les toutes premières organisations sportives mondiales »s’est également félicité M. Diallo, qui compte sur cette victoire commerciale pour crédibiliser son maintien à la tête de la fédération, où son premier bail se termine fin 2024.

Outre l’équipement de toutes les sélections françaises, le nouveau partenariat noué entre la FFF et Nike comprendra également « une rubrique spécifique dédiée au football amateur et aux arbitres »a précisé la fédération.

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En fin d’après-midi de mardi, la marque américaine a également publié un communiqué triomphant : « En 15 ans de partenariat entre Nike et la FFF, nous sommes fiers de ce que nous avons accompli ensemble. Nous sommes impatients de poursuivre notre partenariat pour servir de catalyseur de croissance et d’investissement dans le football amateur en France, en accélérant la croissance du football féminin à tous les niveaux et en amplifiant davantage la FFF en tant qu’icône internationale de performance et de style. »

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Cammile Bussière

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