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Neutralité carbone et transport routier : où en sommes-nous ?

Par exemple, d’ici 2030, l’UE souhaite que les nouveaux poids lourds réduisent leurs émissions de CO2 de 45 %, puis de 90 % en 2040.ainsi, l’ensemble du secteur de transport des marchandises doit ouvrir la voie. Cependant, si certaines initiatives industrielles sont intéressantes, la collaboration entre tous les acteurs de l’écosystème doit s’accélérer pour aboutir à des résultats probants.

A ce stade, les mécanismes publics d’incitation Et privés sont essentiels. Si l’ADEME(1), via le projet « Futures in Transition », accompagne les transporteurs dans leur transition (notamment en facilitant l’acquisition de véhicules électriques lourds), le réseau de recharge public reste néanmoins un angle mort pour les États.

L’électrification nécessite la mobilisation de toutes les forces vives

Selon les chiffres du ministère de la Transition écologique, en 2019, les camions représentaient 7 % des émissions nationales totales de gaz à effet de serre(2). La demande de transport interne de marchandises augmentera de 12 % d’ici 2050 par rapport à 2019. Outre cette demande interne, le trafic de transit devrait passer de 57,7 milliards de tonnes-kilomètres en 2019 à 61,7 en 2030 et 64,7 en 2050(3). L’électrification de transport route des biens, ainsi que l’intermodalité Et optimisation du chargement Et itinéraires, constituent un levier essentiel dans la transition vers un transport plus durable.

Mais le temps est compté Et si nous devons réduire les émissions carbonetrafic route Est le premier secteur à devoir faire cette transition. L’écueil à éviter serait de reproduire les mesures prises pour les particuliers sans tenir compte des besoins du secteur professionnel de transport route de biens pour réduire ses émissions carbone. Au contraire, une structure dédiée Et Les principes robustes sont la meilleure direction à prendre.

Et Quand cela vient à transport des marchandises, l’ensemble de la chaîne de valeur doit être pris en compte afin de mettre en place un système qui fonctionne. L’adoption des camions électriques ne repose pas uniquement sur le prix abordable des véhicules. Ces véhicules doivent s’appuyer sur des réseaux qui les rendent véritablement utilisables, offrant aux transporteurs Et aux conducteurs une expérience fiable qui contribue à terme à un coût total de possession positif pour les camions électriques. Compte tenu de l’importance des investissements à réaliser pour ce réseau, Et en très peu de temps Et avec beaucoup d’incertitude, le soutien des acteurs privés par l’Etat Est nécessaire.

Au-delà des fonds publics, il Est il est important de savoir que la mise en place de ces réseaux dépend aussi de la possibilité d’acquérir ou de louer des terrains adaptés, en termes de taille, de constructibilité. Et emplacement. Dans certaines régions, cela peut être Ou concours Est fort, d’un projet difficile qui nécessite le soutien de tous les responsables, sachant qu’il Est Il est nécessaire de fournir aux entreprises des solutions pour les aider à déplacer les marchandises d’un point A à un point B afin qu’elles puissent fonctionner.

Tous ces critères doivent également s’aligner sur la capacité de se connecter au réseau électrique, en tenant compte de la quantité d’énergie nécessaire au fonctionnement d’une borne de recharge pour camions, mais aussi sur la capacité de se connecter au réseau dans un délai cohérent avec l’urgence de décarboner. le transport marchandise. Le tout avec un coût acceptable.

En mettant l’humain au centre des préoccupations, il sera possible de changer durablement le secteur Et l’économie

Il Est Il est essentiel d’agir en faveur du passage du diesel à l’électrique, mais énoncer cette évidence ne fera pas avancer les choses. Pour atteindre cet objectif de durabilité, nous devons prendre en compte deux paramètres différents : comment mieux prendre en considération les chauffeurs routiers qui sont au cœur de cette transformation, Et quoi Est actuellement nécessaire dans une perspective économique plus large.

Aujourd’hui, les chauffeurs routiers sont soumis à de multiples sources de stress lorsqu’ils sont sur la route. Les constructeurs l’ont bien compris Et proposer à leurs clients des véhicules, notamment en développant une offre électrique, plus performants et plus pratiques Et plus confortable. Cela contribue à réduire le stress des conducteurs sur la route. Or, selon TAPA (4), la France fait partie des pays Ou les vols de marchandises sont les plus courants, avec plus de 800 incidents signalés au cours des 9 premiers mois de 2023. 17,4 % de ces incidents ont été signalés comme étant « liés à des emplacements de stationnement non sécurisés ». Si ces problèmes ne peuvent être totalement éliminés, il faudra trouver une solution pour offrir aux professionnels un lieu sécurisé, protégeant les biens, les véhicules, mais surtout les personnes. Il faut également apporter une réponse aux enjeux importants d’accessibilité aux services quotidiens, d’hygiène et de restauration. Et à des aires de repos agréables.

Cela doit s’inscrire dans une réflexion économique plus large sur le secteur, qui doit être menée par le gouvernement. En effet, à l’heure actuelle, ilEst le secteur privé qui investit le plus dans les infrastructures Et en formant les professionnels du secteur pour réussir cette transition. Il ne peut y avoir d’élan sans soutien Et la conviction des pouvoirs publics. Transformer un secteur nécessite un élan. Collaboration multilatérale entre la société civile et les gouvernements Et organisations non-gouvernementales Est essentiel. CONTRE’Est Le seul moyennous ouvrir la voie à une économie durable Et rendre le secteur plus compétitif. La France a la capacité de conduire ce changement, étant aujourd’hui l’exemple européen de bonne gestion d’un réseau électrique national, avec certaines des meilleures technologies. Et méthodes testées Et prouvé dans le monde.

(1) Agence de Transition Ecologique

(2) Feuille de route : Décarbonation de la chaîne de valeur des véhicules lourds, avril 2023, ministère de la Transition écologique (page 13)

(3) Etude préliminaire sur l’impact des transformations industrielles et logistiques à l’horizon 2050 présentée lors du CILOG 2023, décembre 2023, DGITM (Annexe 5)

(4) TAPA (Transported Asset Production Association) : association professionnelle qui regroupe de nombreux acteurs de la sécurisation du transport de biens et marchandises dits « sensibles ».


Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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