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le gouvernement accorde aux betteraviers des « dérogations nécessaires pour protéger leur culture », annonce Agnès Pannier-Runacher

Le ministre délégué auprès du ministre de l’Agriculture annonce sur France Bleu Nord une dérogation pour protéger les cultures de betteraves.

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Récolte de betteraves sucrières dans la Somme le 14 octobre 2021 (DOMINIQUE TOUCHART/MAXPPP)

« J’ai décidé d’accorder aux betteraviers les dérogations nécessaires pour protéger leurs cultures » annonce, vendredi 5 avril, sur France Bleu Nord, Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. Il entend soutenir les agriculteurs qui, en raison de « hiver doux »faire face à « risque très élevé de multiplication de pucerons, et donc de jaunisses pour les betteraves ».

Agnès Pannier-Runacher laisse donc la possibilité aux betteraviers de « faire jusqu’à cinq passes de Movento », un insecticide. « Aujourd’hui, nous faisons deux passages, ils pourront en faire trois d’abord et si le puceron est encore présent, deux autres », précise le ministre délégué.

« Il faut leur proposer des solutions »

« C’est une pratique que nous avons développée avec la filière betteravière pour pouvoir nous protéger des pucerons cette année. Il faut leur proposer des solutions »assure Agnès Pannier-Runacher.

Elle assure que le gouvernement n’ignore pas la santé publique en autorisant ces cinq passages de produits phytosanitaires : « Les produits phytosanitaires sont interdits lorsqu’ils ont un impact avéré sur la santé publique. C’est toute la politique que nous avons menée ces dernières années pour analyser, phytosanitaire par phytosanitaire, ceux qui ont un impact avéré, et l’utilisation de ces produits phytosanitaires qui ont un impact avéré sur la santé publique a diminué de 96 %. Cela montre l’effort des agriculteurs pour s’engager dans une pratique plus écologique« , estime Agnès Pannier-Runacher.

Le ministre délégué reconnaît que pour certains produits phytosanitaires, « On ne connaît pas exactement l’ampleur du risque. On n’a pas démontré l’impact sur la santé mais on est vigilant et on se dit que si on a des alternatives dont on est sûr qu’elles n’ont pas d’impact sur la santé, il vaut mieux utiliser ces alternatives. Mais ce n’est pas pour cela que nous avons la preuve que ce que nous consommons a un impact sur la santé », justifie-t-elle.

Cammile Bussière

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