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Il a tué un homme et mangé son cœur : un cannibale russe libéré de prison pour combattre en Ukraine

Les médias russes rapportent qu’un certain Dmitri Malyshev est parti combattre sur le front en Ukraine.
Un militaire au profil inquiétant puisqu’il purgeait il y a quelques mois seulement une peine de 25 ans de prison.
Il a tué un homme avant de cuire son cœur et de le manger.

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Plus de deux ans de guerre en Ukraine

Ce n’est un secret pour personne : la Russie utilise des prisonniers pour renforcer les rangs de son armée et combattre en Ukraine. Des hommes envoyés le plus souvent au front, qui peuvent percevoir un salaire et prétendre à une réduction de peine s’ils survivent à la guerre.

Parmi ces nouvelles recrues, il en est une dont le nom a été largement relayé dans la presse russe ces derniers jours. Originaire de Volgograd, Dmitri Malyshev n’était pas un détenu « ordinaire ». Condamné à 25 ans de prison, avant le conflit en Ukraine, il purgeait une peine prononcée après avoir tué, démembré et cuisiné un homme. Un acte qui a tourné au cannibalisme puisqu’il avait mangé le cœur de sa victime.

Surnommé le « brise-cœur »

Plusieurs articles retracent le parcours de Dmitri Malyshev, dont on apprend qu’on lui donne le surnom de « briseur de cœur ». En 2015, un tribunal l’a condamné à une lourde peine de prison pour des faits commis l’année précédente. Selon les enquêteurs, en février 2014, il aurait frappé une connaissance – un travailleur migrant tadjik de 46 ans – avec un pied-de-biche. Après l’avoir tué, il lui arracha le cœur, avant de le faire frire avec des légumes et de le manger…

Le meurtrier n’a pas seulement tué cet homme : il a filmé toute la scène avec un téléphone portable. Selon les informations rapportées par le tribunal, la victime aurait proposé à Dmitri Malyshev des relations sexuelles. Des avancées qui ont suscité la colère de l’intéressé et l’auraient poussé à commettre ce crime.

  • Des soldats russes patrouillent dans une rue le 11 avril 2022 à Volnovakha, dans la région de Donetsk.

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Aux médias qui ont réussi à le contacter ces derniers jours, l’intéressé est brièvement revenu sur ses agissements, expliquant qu’il était sous l’emprise de l’alcool au moment des faits. Il a également évoqué son engagement au sein de l’armée, décidé « au nom de la préservation des valeurs traditionnelles de la Russie » dans ses mots. Il indique ainsi qu’il n’a pas pris cette décision dans l’espoir d’améliorer sa condition personnelle, mais en agissant par conviction.

Dmitri Malyshev serait actuellement hospitalisé. Déjà blessé début 2024, il subit une nouvelle fois de plein fouet les combats qui se déroulent sur le front. « Lors d’une agression, une grenade m’a touché. J’ai la mâchoire cassée, il y a des éclats d’obus dans mon genou et mon bras gauche”a-t-il notamment confié aux journalistes.

A ses côtés, un autre meurtrier

C’est à travers des publications sur les réseaux sociaux que les médias ont découvert l’engagement au combat de Dmitri Malyshev et sa sortie de prison. Il a ainsi publié des photos aux côtés d’un autre homme au lourd passé judiciaire. Reconnu coupable de vol et de viol, Alexandre Maslennikov a été reconnu coupable dès sa première sortie de prison du meurtre de deux femmes, rencontrées dans un bar karaoké, avant de les tuer dans un appartement.

C’est en octobre 2023 que les deux bagnards signent leur contrat d’engagement avec l’armée. Les photos des deux meurtriers sont relayées dans une série d’articles, où ils apparaissent posant tout sourire, bras dessus bras dessous.

A travers les publications qui lui sont consacrées, Dmitri Malyshev profite de son exposition pour partager des messages homophobes. Rapide à vanter les valeurs traditionnelles à l’origine de sa mobilisation, il explique refuser catégoriquement une société qui laisserait les hommes s’embrasser dans la rue. Des propos auxquels les médias locaux donnent une certaine forme d’écho.


TD

Eleon Lass

Eleanor - 28 years I have 5 years experience in journalism, and I care about news, celebrity news, technical news, as well as fashion, and was published in many international electronic magazines, and I live in Paris - France, and you can write to me: eleanor@newstoday.fr
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