Les Ukrainiens sont peut-être fatigués mais ne feront aucun compromis avec Poutine, déclare le chef d’état-major de Zelensky – POLITICO
Et cette semaine, un autre ancien conseiller non rémunéré du bureau de Zelensky lié à Tatarov, Artem Shilo, a été arrêté par des détectives du Bureau national anti-corruption d’Ukraine pour avoir détourné 2,48 millions de dollars d’Ukrzaliznytsia, la compagnie ferroviaire nationale ukrainienne. L’allégation est qu’il était le chef d’un groupe impliqué dans l’acquisition de transformateurs auprès d’une société écran bulgare, qui ont été vendus à Ukrzaliznytsia avec une majoration de 100 pour cent.
Interrogé sur l’arrestation de Shilo et sur la question de savoir si d’autres membres du bureau du président pourraient devenir la cible d’enquêtes pour corruption, Yermak a noté qu’au moment de son arrestation, il n’était plus conseiller au bureau du président et travaillait au SBU. Et il a insisté : « Pour le président, pour moi, nous avons une tolérance zéro face à la corruption. La lutte contre la corruption était l’une des principales motivations de Zelensky pour se lancer en politique.»
Il a souligné que sous Zelenskky, les ailes des oligarques ont été coupées et que plusieurs d’entre eux sont désormais en prison. « Cela ne s’est jamais produit en Ukraine auparavant », a-t-il déclaré.
Et sans aucune incitation, Yermak a fait référence à une enquête pour corruption d’emplois publics visant son frère, Denys, qui a été clôturée en décembre par le NABU, le bureau anti-corruption. « Nous vivons dans une démocratie et il est très facile de lancer des accusations injustifiées et il y a beaucoup de sales relations publiques pour tenter de nuire à la réputation des gens. Les gens disent des choses brutales, y compris à mon sujet. Vous savez qu’il y a eu une opération contre moi et contre mon frère. Mais maintenant, mon frère est en première ligne et il se bat vraiment, mais personne ne le signale », a-t-il déclaré.
Yermak nie que lui ou son frère aient fait quelque chose de mal. Zelensky a déclaré publiquement qu’il avait pleinement confiance en Yermak et en son intégrité. «Je travaille pour mon pays», a-t-il déclaré à POLITICO. «Je ne fais rien d’illégal. Nous disposons désormais d’un mécanisme anti-corruption solide. Si quelqu’un est coupable, il va en prison. Je suis le chef de cabinet du président donc je me fais attaquer. Mais écoutez, je suis à l’aise, parce que je suis honnête avec moi-même », a-t-il ajouté.
Et même s’il se pince parfois pour s’assurer qu’il est là où il est et qu’il fait ce qu’il fait, Yermak a déclaré : « Je comprends maintenant que toute ma vie antérieure, tous les livres que j’ai lus, tout ce que j’ai fait et toute mon expérience m’ont préparé pour ce travail. »
