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les études éclairantes de Daphné Bavelier, experte en sciences cognitives

« Il est impossible de dire que les jeux vidéo sont bons ou mauvais sans préciser leur nature et leurs usages » selon Daphné Bavelier.
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ENTRETIEN – Certains jeux d’action renforcent nos capacités d’attention et d’analyse lorsqu’ils sont bien utilisés. D’autres jeux expérimentaux ont un objectif thérapeutique, explique le spécialiste de l’impact des nouvelles technologies sur le cerveau humain.

Daphné Bavelier est professeur de neurosciences cognitives à l’Université de Genève et co-directrice du Centre de compétence national « Evolving Language ». Ancienne élève de l’École Normale Supérieure de Paris et du MIT de Boston, elle étudie la façon dont le cerveau humain s’adapte. Ses travaux sur les écrans et le cerveau, présentés dans une conférence TED en 2012, lui ont valu une reconnaissance internationale : elle a reçu le Jacobs Foundation Research Prize en 2019.


LE FIGARO.- Alors que de nombreux scientifiques affirment que jeux vidéo promouvoir la crétinisation, votre travail semble dire le contraire. Pourriez-vous nous expliquer pourquoi ?

Daphné BAVELIER.- Il est impossible de dire que les jeux vidéo sont bons ou mauvais sans préciser leur nature et leurs usages. Par exemple, nos équipes ont montré que les jeux d’action, de tir ou de stratégie en temps réel, comme Call of Duty ou World of Warcraft, avaient des effets positifs sur la cognition à condition qu’ils soient consommés avec…

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Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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