le soutien chinois à la Russie est une forte préoccupation, avertissent les ministres du G7
« Nous exprimons notre vive préoccupation face aux transferts vers la Russie, de la part d’entreprises chinoises, de matériaux et composants d’armes à double usage que la Russie utilise pour renforcer sa production militaire », ont-ils indiqué dans ce communiqué publié à l’issue de leur rencontre.
« Cela permet à la Russie de reconstruire et de revitaliser son industrie de défense, ce qui constitue une menace pour l’Ukraine ainsi que pour la sécurité et la paix internationales », ont-ils déploré. « La Chine devrait veiller à ce que ce soutien cesse, car cela prolongerait le conflit et augmenterait la menace que la Russie fait peser sur ses voisins. »
Le rôle des États européens
Le G7 comprend les États-Unis, le Japon, le Canada, la France, l’Allemagne, le Canada et l’Italie, qui préside le groupe cette année. Vendredi, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a accusé la Chine d’« alimenter » indirectement le conflit en Ukraine : « Si la Chine veut, d’une part, entretenir des relations amicales avec l’Europe et d’autres pays, elle ne peut pas, d’autre part, alimenter ce qui est en train de se produire. la plus grande menace pour la sécurité européenne depuis la fin de la guerre froide.
Il avait exprimé ses inquiétudes à ce sujet lors d’une séance de travail consacrée à l’invasion de l’Ukraine et au soutien à ce pays. Les Américains espèrent notamment que les Etats européens feront pression sur Pékin pour qu’il réduise son soutien militaire à la Russie, au moment où, de l’aveu même de Washington, les forces russes gagnent du terrain sur le sol ukrainien.
