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le Portugal donne l’exemple – Libération

Analyse

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Le nouveau Premier ministre de centre droit, Luís Monténégro, a présenté un gouvernement qui exclut le parti xénophobe Chega, malgré ses 18 % aux élections législatives. Le cordon sanitaire est également en place pour la présidence du Parlement, après un accord avec les socialistes.

Après le résultat inattendu du parti populiste Chega (« ça suffit ») aux élections législatives du 10 mars, passant en deux ans de 7% à 18% des voix et de 12 à 50 députés, le Portugal rejoindrait-il ces Etats de la Une Union européenne où l’extrême droite est, sinon seule au pouvoir, du moins associée aux affaires via un pacte avec la droite traditionnelle ? Non, ce scénario catastrophe ne se réalisera pas. La droite modérée de Luís Monténégro, appelée à tourner la page de près de neuf ans de gestion socialiste, a préféré trouver un accord à gauche plutôt que d’ouvrir la porte à une force politique au discours violemment xénophobe.

Lors du vote anticipé, convoqué par le Premier ministre António Costa, mis en difficulté par un scandale de corruption touchant l’un de ses ministres, le Parti social-démocrate (PSD), situé au centre droit, a obtenu une courte victoire sous l’Alliance démocratique (AD). étiquette. Son leader Luís Monténégro, un avocat de 51 ans considéré il y a quelques mois comme ennuyeux et sans charisme, s’est engagé pendant sa campagne à

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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