« Le désastre absolu » : à Paris, désillusion dans les commerces restés déserts pendant les Jeux
« On nous avait promis 15 millions de touristes, mais on ne les a pas vus », soupire Farid. (le nom a été changé)un employé du bar restaurant La Belle Vie, rue de Belleville. Si l’été olympique a été faste pour certains commerçants de la capitale, notamment autour des sites de compétition, la déception a été de taille pour d’autres, comme dans ce commerce du 19e arrondissement. « On s’attendait à travailler comme des fous… Rien du tout. On a viré d’office tous nos extras et on a même dû fermer les cuisines. On est deux en salle alors qu’on est habituellement au moins quatre », poursuit Farid.
De l’autre côté de la rue, la situation est tout aussi morne. « C’est simple, j’ai travaillé plus pendant la pandémie de Covid, vous imaginez ? », se désole Tarak, gérant de la boulangerie familiale Mille et une gourmandises. Résultat pour son entreprise : un chiffre d’affaires divisé par deux par rapport à un été normal.