Mohammed Ben Zayed, vassal d’Israël. RD
Par Abdelkader S. – Le président de la République a lancé des fouilles contre le régime d’Al-Nahyan, sans le nommer. Mais les termes utilisés par Abdelmadjid Tebboune pour qualifier ce « pays arabe frère » indiquent clairement que ce sont les Émirats arabes unis qui ont multiplié ces dernières années les actes hostiles aux intérêts de l’Algérie dans la région. Des actes que le chef de l’État a qualifié d’« illogiques », usant de cet euphémisme pour ne pas envenimer davantage les relations tendues entre les deux pays.
« L’Algérie ne s’inclinera devant personne, la leçon est claire dans l’histoire du pays des martyrs », a toutefois prévenu le président Tebboune, qui laisse ainsi entendre que ce pays, allié du Maroc et d’Israël, pourrait être tenté par une action risquée contre l’Algérie. « Tous les frères arabes témoignent que nous n’avons utilisé aucun langage violent », a-t-il soutenu, pour expliquer que le régime d’Abou Dhabi est à l’origine de la guerre froide qui oppose les deux pays et dont il espère une fin proche, à condition que le Emirates « arrête ce comportement ».
« L’Algérie ne s’inclinera devant personne », a menacé le président de la République, invitant – indirectement – Mohammed Ben Zayed, principal instigateur du complot contre l’Algérie, à « tirer les leçons des grandes nations que nous respectons et qui nous respectent ». « Il se trompe qui croit pouvoir imposer à l’Algérie ce qu’il impose aux autres nations », a insisté le chef de l’Etat, qui implique ainsi la soumission du Maroc à cette pétromonarchie qui ouvre la voie dans le plan de normalisation avec Israël sous l’égide de Washington. « L’Algérie a sacrifié (plus de) cinq millions de martyrs pour sa souveraineté, et la leçon est claire tout au long de l’histoire du pays des martyrs », a-t-il prévenu.
L’allusion claire aux Émirats arabes unis apparaît dans le constat du président Tebboune à propos de ce pays qui « utilise des fonds dans des événements se déroulant dans les pays voisins » et dans l’invitation qu’il lui adresse à « éviter le fitna« , pour donc arrêter la division qu’il sème entre les pays musulmans. Le régime émirati est, en effet, présent en Libye, au Maroc, au Sahel et au Soudan où les autorités viennent de demander au Conseil de sécurité d’ordonner à Mohammed Ben Zayed de cesser d’armer et soutenir financièrement les milices là-bas.
Enfin, le président de la République a tendu la main amicale à ce pays envers lequel, a-t-il précisé, l’Algérie «n’entretient aucune animosité (…) mais cherche toujours à établir des relations positives avec tous». « À ceux qui cherchent à nous provoquer, nous leur disons que la patience a des limites », a toutefois prévenu sans détour le chef de l’État.
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