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le Conseil d’État donne encore une fois tort au gouvernement

La viande végétale existe sous forme de steak, de jambon, de saucisse... Une photo d'illustration d'un hamburger.
Images SOPA / Images SOPA / LightRocket via Gett La viande végétale existe sous forme de steak, de jambon, de saucisse… Une photo d’illustration d’un hamburger.

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La viande végétale existe sous forme de steak, de jambon, de saucisse… Une photo d’illustration d’un hamburger.

ALIMENTATION – Rebelote. Le Conseil d’Etat a de nouveau suspendu en urgence, mercredi 10 avril, un décret gouvernemental interdisant la viande d’origine végétale. Plus précisément, ce décret impose de ne plus utiliser la mention « steak « « escalope » Ou «  jambon « sur l’emballage des alternatives végétales à la viande.

Suite à une demande de longue date des acteurs de la filière animale, qui estiment que des termes comme « jambon aux légumes »« saucisse végétalienne » Ou «  bacon végétarien » pouvant créer de la confusion chez les consommateurs, le gouvernement a publié un premier décret en juin 2022, puis un second fin février.

Mais pour la deuxième fois, le Conseil d’Etat suspend ce décret. En effet, « le juge des référés estime qu’il existe un doute sérieux sur la légalité de cette interdiction »explique l’institution dans un communiqué.

En attente d’une réponse de l’Union européenne

Interrogé sur le premier décret, le juge a demandé à la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) si un État membre pouvait « adopter des mesures nationales réglementant ou interdisant ce type de confessions ». Cependant, la CJUE n’a pas encore répondu.

Le deuxième arrêté est suspendu pour le même motif » en attente de la réponse de la CJUE »indique le Conseil d’Etat, qui ne s’est donc pas encore prononcé sur le fond de cette affaire.

Le juge des référés estime également que ce texte prévoyant une interdiction à partir du 1er mai » porterait un préjudice grave et immédiat aux intérêts des industriels » fabriquant ce type de produits en France, alors que leurs concurrents fabriquant dans d’autres pays européens n’y sont pas soumis.

Le décret, qui fait partie des engagements pris par le gouvernement pour apaiser la colère des agriculteurs, a été publié lors du dernier Salon de l’agriculture.

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Ray Richard

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