Le Centre de prévision météorologique spatiale vient de publier un message d’alerte mondial. Tout au long du week-end, la planète sera frappée par une gigantesque tempête solaire, l’une des plus importantes de ces 20 dernières années. De nombreuses infrastructures risquent d’être endommagées et des services coupés.
D’un point de vue général, le Soleil est plutôt notre ami. En plus de nous éclairer, l’étoile nous tient chaud, juste ce qu’il faut pour que la vie continue sur notre planète et se paie même le luxe de nous offrir de jolis spectacles avec la Lune. Et si l’on regrette les coups de soleil occasionnels et les quelques régions de la planète où il est déconseillé de se rendre, difficile de se passer de notre étoile. Ce qui ne veut pas dire que le Soleil n’a pas de mauvais côtés.
Les tempêtes solaires en faisaient partie. Concrètement, une tempête solaire est un phénomène durant lequel le Soleil présente une très forte activité. Pour une étoile, cela signifie éjecter un grand nombre de particules chargées électromagnétiquement à grande vitesse. Ces particules peuvent atteindre notre Terre en seulement 3 jours et provoquer de nombreux dégâts, plus ou moins importants. Ils sont également responsables des aurores boréales.
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Une grave tempête solaire va nous frapper ce week-end
Cependant, la prochaine tempête solaire s’annonce très violente. Et cela nous tombera dessus ce week-end. Vous l’aurez compris, il ne sera pas question ici de voir notre ciel devenir rouge avant que tout n’explose autour de nous. En revanche, ces particules éjectées par le Soleil risquent de provoquer des dommages à certaines infrastructures, voire de brouiller certains systèmes en réseau, comme le GPS. Si cela ne paraît pas si grave à première vue, les experts sont loin de prendre l’affaire à la légère.
Cette tempête a été classée de niveau G4, ce qui signifie qu’elle est particulièrement violente. A titre de comparaison, il faut remonter à janvier 2005 pour qu’une alerte similaire soit lancée. En effet, le Soleil traverse des cycles au cours desquels son activité devient de plus en plus intense avec le temps. Ces cycles durent en moyenne 11, et celui-ci a débuté en 2019. Nous n’en sommes donc qu’à la moitié.
