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La Russie serait derrière le mystérieux «syndrome de la Havane»

L’affaire remonte à 2016 et semble tout droit sortie d’un roman d’espionnage. A cette époque, plusieurs diplomates américains et canadiens en poste à La Havane se plaignaient de maux de tête, de nausées et de problèmes d’audition, parfois accompagnés de vertiges et de pertes de mémoire. C’est le début de ce qu’on appelle le « syndrome de La Havane ». Donald Trump, alors président, a pointé du doigt le gouvernement cubain mais l’enquête n’a mené nulle part. Cette étrange maladie continue de faire la une des journaux et ne se limite plus à l’île des Caraïbes, avec des cas enregistrés un peu partout sur la planète, de Taïwan à la Russie, en passant par la Pologne, la Chine, Paris ou encore Genève en 2021.

Il aura fallu un an d’enquête, menée conjointement entre la chaîne américaine CBS, le magazine allemand Le Spiegel et médias en ligne L’initié pour enfin trouver un coupable présumé : la Russie, et plus précisément l’unité militaire d’assassinats 29155, appartenant au GRU, la Direction générale du renseignement de l’état-major général des forces armées. Ceci alors que les renseignements américains estimaient en mars 2023 qu’il était « très improbable » qu’une puissance étrangère ou une arme soit à l’origine de ce mystérieux syndrome.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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