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La mairie de Paris obtient le retrait d’une campagne de pub pour le pamphlet transphobe « Transmania »

Dans les rues de Paris, une campagne pour un livre ouvertement transphobe provoque la colère et l'incompréhension de la mairie.
Capture d’écran Dans les rues de Paris, une campagne pour un livre ouvertement transphobe provoque la colère et l’incompréhension de la mairie.

Capture d’écran

Dans les rues de Paris, une campagne pour un livre ouvertement transphobe provoque la colère et l’incompréhension de la mairie.

POLITIQUE –  » Paris n’est pas la vitrine de cette haine grossière. » Les propos forts du premier adjoint à la maire de Paris Emmanuel Grégoire témoignent de la colère de plusieurs élus de la capitale en découvrant la campagne déployée dans la ville pour promouvoir un livre particulièrement controversé, Transmanie.

Sur Deux autrices dont les positions hostiles envers les personnes transgenres sont loin de faire l’unanimité, souhaitant notamment les exclure des questions et des luttes féministes. Un courant idéologique bien connu dans la société anglo-saxonne sous le nom de « Terf »acronyme de « Féministes radicales trans-exclusionnistes » (« Des féministes radicales excluant les personnes trans  » en français).

 » La transphobie est un crime. La haine des autres n’a pas sa place dans notre ville « , a commenté l’assistante d’Anne Hidalgo en réponse aux termes utilisés pour défendre le travail sur l’affiche : «  Quand l’idéologie transgenre s’infiltre dans toutes les sphères de la société… ou l’histoire d’un des plus grands braquages ​​conceptuels du siècle.

Citant le tweet de la drag queen française Kam Hugh, qui a également dénoncé la transphobie de la campagne publicitaire, Emmanuel Grégoire a indiqué vouloir contacter JCDecaux, la société en charge des affichages publicitaires à Paris, afin qu’elle supprime ces derniers au plus vite. . affiches.

Campagne retirée

Après avoir envoyé une lettre à l’entreprise, la réponse ne s’est pas fait attendre. « Merci à JCDecaux d’avoir retiré les affiches véhiculant des propos transphobes »» écrivait en fin de journée le premier adjoint d’Anne Hidalgo. « Défendre le principe d’égalité et lutter contre les discriminations nécessite des actions concrètes. »

Interrogé par TêtuJCDecaux a indiqué que la campagne contrevenait à sa charte de communication qui prévoit que toute publicité « doit respecter la dignité humaine et ne doit ni inciter ni cautionner aucune forme de discrimination ». L’affichage « est également contraire à notre charte de déontologie pour la communication externe »» ajoute l’entreprise au magazine LGBT+.

Dans son combat, Emmanuel Grégoire a été soutenu par Alexandra Cordebard, maire du 10e arrondissement de la capitale, qui a déclaré qu’elle « estscandalisé par cette pub transphobe”OMS « n’a pas sa place » dans son quartier. David Belliardadjoint écologiste à la maire de Paris, avait également condamné une campagne qui promeut « normalisation de la haine envers les personnes trans « .

« Partout dans Paris »

Face à ces attaques, la réponse des auteurs et de l’éditeur du livre controversé a également été « n’interdit rien du tout « .  » Vous gérerez votre frustration comme un grand et attendrez qu’elle passe “, a poursuivi l’auteur de 33 ans.

Quant à sa co-auteure, Dora Moutot, elle a seulement condamné le « demande de censure » par Emmanuel Grégoire, l’accusant de ne pas « l’avoir lu « . Et comme un ultime pied de nez aux réactions indignées face à cette campagne d’affichage, la maison d’édition en charge de Transmania a publié un tweet pour se réjouir de la présence de l’affiche » dans tout Paris « .

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Cammile Bussière

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