Interdiction des armes blanches, promesse d’expulsions… Après l’attentat de Solingen, Olaf Scholz tente d’éteindre la polémique
NARRATIF – Six jours avant une double élection dans l’est de l’Allemagne, la chancelière sociale-démocrate s’est rendue lundi dans la ville en deuil.
Berlin
« Pourquoi ? » : la question (« pourquoi ? ») écrite en rouge sur une pancarte émerge de la mer de fleurs déposée sur la place Fronhof, théâtre de la tragédie à Solingen (Rhénanie-du-Nord-Westphalie, NRW). Pourquoi ces gens ont-ils dû mourir ? ? « , demande un habitant interrogé par la télévision régionale WDR, qui attend derrière le ruban rouge et blanc. « Nous avons des questions et il est temps que nous obtenions des réponses. « , poursuit le sexagénaire, quarante-huit heures après l’attaque au couteau attribuée à un Syrien de 26 ans soupçonné de liens avec l’organisation État islamique (EI).
La presse allemande a énuméré la liste des attentats islamistes commis ces dernières années sur le sol allemand : Mannheim, Duisbourg, Hambourg, Berlin, Dresde, Wurtzbourg et maintenant Solingen. Le visage fermé, vêtu d’un costume noir et d’une cravate, Olaf Scholz dépose une rose blanche sur ce mémorial improvisé.