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D’autres personnes mourront parce que les évacuations médicales de la bande de Gaza ont complètement cessé depuis le début des bombardements israéliens sur Rafah il y a trois semaines, a déclaré mardi l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Depuis qu’Israël a commencé à bombarder la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, début mai, « toutes les évacuations médicales se sont brusquement arrêtées », ce qui signifie que davantage de personnes meurent en attendant d’être soignées, indique le communiqué. Porte-parole de l’OMS, Margaret Harris. Avant le début de la guerre, 50 à 100 personnes quittaient Gaza chaque jour pour bénéficier de traitements complexes, notamment contre le cancer, qui n’étaient pas disponibles sur le territoire palestinien. « Ces gens ne sont pas partis simplement parce que le conflit a commencé, ils ont donc besoin d’un suivi », a souligné le représentant, interrogé par des journalistes à Genève.
Ces évacuations sont d’autant plus urgentes que les infrastructures sanitaires de Gaza sont dévastées depuis le début des hostilités. Dès lors, un nombre encore plus important de personnes ont besoin de partir pour accéder aux traitements (chimiothérapie, dialyse, etc.) dont ils bénéficiaient auparavant sur le territoire. Des milliers d’autres Palestiniens gravement traumatisés par la guerre doivent être évacués, a également souligné Margaret Harris. Au total, « quelque 10 000 personnes doivent être évacuées (…) pour recevoir les soins médicaux dont elles ont tant besoin », a-t-elle conclu.