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en avril, mai et juin, les températures seront plus élevées que la normale prévoit Météo-France

Les trois prochains mois devraient être relativement plus chauds que la normale de la saison, avant un été où les vagues de chaleur devraient revenir en plein milieu des Jeux olympiques.
DENIS CHARLET / AFP Les trois prochains mois devraient être relativement plus chauds que la normale de la saison, avant un été où les vagues de chaleur devraient revenir en plein milieu des Jeux olympiques.

DENIS CHARLET / AFP

Les trois prochains mois devraient être relativement plus chauds que la normale de la saison, avant un été où les vagues de chaleur devraient revenir en plein milieu des Jeux olympiques.

MÉTÉO – La tendance générale est claire. Il faut s’attendre à une fin de printemps et un début d’été particulièrement chauds en France. C’est ce qu’a annoncé Météo-France dans son bulletin d’évolution climatique pour les trois prochains mois, à savoir avril, mai et juin.

Ce document publié mercredi 27 mars ne présente pas des prévisions météorologiques précises sur le temps attendu en France avant la période estivale, mais plutôt la tendance globale en France et en Europe pour les données concernant les températures et les précipitations.

Concernant le thermomètre pour les trois prochains mois, Météo-France s’attend à un  » scénario plus chaud que la normale » pour le territoire français, mais aussi pour l’Europe occidentale et le bassin méditerranéen. Selon les chiffres des services météorologiques, les probabilités des scénarios donnent 50 % de chances que le temps soit plus chaud que les normes saisonnières.  » Sur une grande partie de l’Europe, la circulation de masses d’air plus chaudes que la normale reste favorisée », précise Météo-France.

A ce titre, l’établissement public en charge de la surveillance météorologique alerte une nouvelle fois sur la fiabilité de ses données, étant donné que « un événement particulier, d’une durée comprise entre quelques jours et quelques semaines, ne peut être anticipé que quelques jours à l’avance, grâce aux prévisions météorologiques traditionnelles « .

Encore plus prudent quant à l’évolution des précipitations jusqu’à fin juin, Météo-France indique qu’elle ne privilégie pas « pas de scénario » à ce stade, les probabilités d’un temps plus humide que la normale pour la saison étant les mêmes que celles d’un temps plus sec et celles d’un temps conforme aux précipitations attendues pour cette saison.

Les prévisionnistes de Météo-France soulignent également que l’exercice de « tendances sur trois mois » est moins fiable pour les précipitations que pour les températures.

«Pic climatologique» pendant les Jeux ?

En revanche, une tendance semble déjà se dessiner pour la suite de la période estivale. Le monde évoque ce mercredi le risque de « pic climatologique », citant Christophe Cassou, climatologue au CNRS. Selon le chercheur, ce pic censé favoriser l’apparition de canicules de forte intensité en France débutera le 25 juillet et coïncidera donc avec le début des Jeux olympiques de Paris 2024.

Christophe Cassou alerte également « La probabilité de connaître une canicule en 2024 », « environ quatre à cinq fois supérieure à celle de 1924, lors des derniers JO de Paris ». D’autant que la France a connu pas moins de 22 canicules depuis 2010, dont la plupart ont eu lieu pendant la période qui sera celle des Jeux, à savoir fin juillet-début août. Si rien n’est sûr à ce stade, Christophe Cassou tire cependant la sonnette d’alarme pour anticiper des risques de fortes, voire très fortes, chaleurs à cette période de l’année, notamment à Paris, où se dérouleront la majorité des épreuves olympiques.

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Cammile Bussière

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