Divertissement

« Déçus de l’enfant qu’ils ont adopté » : Olivier Rousteing, rares et douloureuses confidences sur ses parents adoptifs


Par Bianca Tarantola | Journaliste

Véritable Niçoise et folle de mode, Bianca Tarantola est une journaliste people dans l’âme, toujours à la recherche de potins sur les tapis rouges. Haute couture et animaux, faits divers et articles en tout genre, elle est toujours prête pour un article !

Sa personnalité, son jeune âge et sa créativité font de lui un homme à part dans le monde de la mode : à 38 ans, Olivier Rousteing s’est désormais fait une place à travers le monde. Mais s’il brille auprès de ses confrères, des plus grandes stars de la planète, et du grand public, son passé difficile continue de le rattraper régulièrement, comme il l’a confié dans une longue interview pour « GQ »…

« Déçu de l’enfant qu’ils ont adopté » : Olivier Rousteing, des confidences rares et douloureuses sur ses parents adoptifs

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Dans le monde de la mode, il est incontournable ! Directeur artistique flamboyant chez Balmain depuis 2011, Olivier Rousteing, fan de «trop« , de « trop« , a complètement imposé sa personnalité à la marque. Attirant des stars du monde entier : Rihanna, Jennifer Lopez, Kanye West, ou encore Justin Bieber se bousculent pour ses créations, tout autant que les sœurs Kardashian, sur qui il avait misé. à l’époque.

Une popularité qui ne se dément pas et qui se traduit aussi auprès du grand public : très adepte des réseaux sociaux, il est suivi par plus de 10 millions d’abonnés sur Instagram, où il propose une partie de son œuvre, lui qui, à seulement 38 ans, a une carrière de 15 ans chez Balmain, dont 13 en tant que directeur artistique. Un travail qui lui prend tout son temps, parfois difficile à assumer.

Ses parents adoptifs « déçus » ?

Il faut dire que ce créateur de mode surdoué, arrivé à son poste à seulement 26 ans, est un passionné. Mais il comprend, avec le temps, que cette charge de travail phénoménale nuit peu à peu à sa santé mentale. « Je vois davantage mes proches, pas assez à mon goût, mais j’essaie de donner un peu plus d’importance à ma vie personnelle. Et depuis mon accident (il a été grièvement brûlé en 2020 après un accident domestique, ndlr), au-delà de mes capacités physiques qui sont apaisées, j’ai compris les valeurs de la vie et ce qui était vraiment important humainement« , a-t-il confié à nos confrères de GQdont il fait la une des journaux cette semaine.

Une vie personnelle difficile. Ce qui vient sans doute de son passé : adopté à l’âge d’un an par des parents bordelais, le trentenaire a longtemps eu du mal à gérer ses angoisses d’enfant. Et cela influence sa personnalité aujourd’hui : « J’ai toujours pensé que mes parents allaient me ramener à l’orphelinat, alors j’ai toujours essayé de vivre chaque jour avec mes parents comme si c’était le dernier, en me disant : s’ils sont déçus par l’enfant qu’ils ont adopté, je le ferais. j’ai au moins été content d’eux jusqu’à la dernière minute« , a-t-il confié dans le même entretien. « Mes parents trouvaient ça mignon, mais je suis toujours comme ça aujourd’hui dans tout ce que je fais. Je vis comme si c’était le dernier jour, comme si tout allait se terminer demain« .

D’ailleurs, si le sujet de son adoption est toujours présent, c’est qu’il n’est pas vraiment réglé dans sa tête : « Je suis née à Bordeaux, de parents éthiopiens et somaliens… J’ai découvert que ma mère biologique m’a eu à 14 ans et que je suis sûrement issue d’un viol, donc mon père biologique n’est pas quelqu’un à rencontrer.. . J’ai retrouvé ma mère biologique mais elle n’a pas daigné me rencontrer. Donc ce chapitre est une veille dans ma vie« , a expliqué le jeune homme, dont la vie avait fait l’objet d’un documentaire, Wonder Boy, Olivier Rousteing, né soussorti en 2019.

L’amour, pas pour maintenant

Alors, réussira-t-il un jour à retrouver le « la paix intérieure« ? Pas simple mais le créateur en rêve : « Je pourrais dire avoir un homme, avoir un chat et une maison à la campagne… Tout cela pourrait arriver mais ce serait impossible sans la paix intérieure, et le jour où cela arrivera, je pourrais arrêter de travailler« , révèle-t-il.

En attendant, c’est grâce à son travail, qu’il décrit comme «une passion et une addiction » que sa vie est dédiée, et à sa famille, de plus en plus présente. Mais pour lui, pas d’amoureux pour le moment : « Je ne veux pas être amoureux parce que je ne veux pas être distrait du chemin que je crée. Si je tombais amoureux demain, je serais à l’extrême et je pourrais tout abandonner. Je préfère ne pas tomber amoureuse et je me force à ne rencontrer personne… C’est facile de fuir l’amour. La personne qui me fait tomber amoureux me fera comprendre qu’elle est ma priorité et je baisserai les armes… Mais personne n’y est parvenu aujourd’hui et j’en suis très content« .

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Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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