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D’abord favorable, la Suisse s’est ravisée sur la reconnaissance de l’Etat palestinien

Le Conseil fédéral s’était prononcé en faveur d’un vote de l’Assemblée générale de l’ONU sur la reconnaissance de la Palestine comme Etat membre, avant de changer d’avis à la veille de la décision du Conseil de sécurité jeudi dernier à New York. La Suisse s’est ainsi retrouvée isolée dans son abstention, aux côtés du Royaume-Uni, tandis que les Etats-Unis opposaient leur veto. Les 12 autres États, dont tous les pays membres non permanents et européens, ont voté pour. Comment expliquer ce revirement surprise ?

Après s’être prononcé lors d’une séance hebdomadaire en faveur du oui, le 10 avril, comme l’a révélé ce week-end le SonntagsBlick, le Conseil fédéral a ensuite consulté le Parlement dans les jours suivants. Une procédure habituelle pour les votes de la Suisse au Conseil de sécurité ayant une «importance politique majeure», comme le rappelle Nicolas Bideau, responsable de la communication au DFAE. La Commission de politique étrangère (CPE) du Conseil national s’est alors prononcée en faveur du oui. Celui des Etats a en revanche préféré l’abstention, certains sénateurs votant contre.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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