Divertissement

Critique SOS Fantômes : la menace de glace – Un nouvel opus qui laisse froid

Après avoir co-écrit SOS Fantômes : L’Héritage (2021) avec Jason Reitman, Gil Kenan récidive et reprend la réalisation de Ghostbusters : La menace de la glace.

Ce cinquième opus de la franchise née en 1984 (dont le reboot féminin de 2016) ne redynamise malheureusement pas la saga, voire la pousse dans une complaisance paralysante. Voici notre critique du film, garantie sans spoilers.

L’histoire de la série

La famille Spengler réapparaît là où tout a commencé : l’emblématique caserne des pompiers de New York. Ils devront ensuite faire équipe avec les membres originaux de Ghostbusters, créateurs d’un laboratoire de recherche top secret dédié à faire passer la chasse aux fantômes à un niveau supérieur.

Lorsque la découverte d’un ancien artefact libère une armée de fantômes sur la ville, les deux équipes de Ghostbusters doivent unir leurs forces pour protéger leur maison et sauver le monde d’une seconde ère glaciaire.

Carrie Coon, Paul Rudd, Finn Wolfhard et Mckenna Grace dans Ghostbusters : La Menace Gelée.

Carrie Coon, Paul Rudd, Finn Wolfhard et Mckenna Grace dans Ghostbusters : La menace de la glace.

© Sony Pictures

Notre avis

Où va la franchise ? chasseurs de fantômes ? C’est la question que l’on ne cesse de se poser devant ce nouveau film, alors que la célèbre voiture Ecto-1 fonce à toute allure dans les rues de Manhattan pour capturer de nouveaux êtres éthérés, conduite par les récentes recrues de Ghostbusters Enterprise. Ont-ils au moins une idée de l’endroit où ils vont, ou envoient-ils des explosions de protons dans toutes les directions en espérant que l’une des explosions atteigne sa cible ?

Le long-métrage, tout comme ses personnages, s’engouffrent dans la pile sans réfléchir. Il saute d’un arc narratif à l’autre, enchaînant les références nostalgiques, sans prendre le temps de réellement nous raconter une histoire. Au lieu de cela, il passe la majeure partie de ses 115 minutes à essayer de poser les bases de l’avenir de la franchise et oublie d’avoir de la substance.

Une image tirée du film Ghostbusters : The Ice Threat.

Ce nouveau chasseurs de fantômes veut ainsi solidifier le statut de Phoebe Spengler (Mckenna Grace), qui incarne la prochaine génération de Ghostbusters. Les vétérans de la saga sont présents, mais plus pour passer le relais et faire plaisir aux fans. Problème : le film n’arrive pas à jongler avec l’histoire de Phoebe avec le reste de l’histoire, au point que « la menace de glace » du titre n’apparaît que dans son dernier tiers.

LE chasseurs de fantômes ont toujours été, à première vue, des comédies. Heureusement, l’humour est toujours là Menace des glaces, même si les blagues manquent un peu de fraîcheur. Grâce à de bons éléments comme Paul Rudd, Kumail Nanjiani et bien sûr Bill Murray, le film parvient à amuser doucement le spectateur, sans plus.

Ernie Hudson et Bill Murray dans le nouveau film Ghostbusters.

Ernie Hudson et Bill Murray dans le nouveau chasseurs de fantômes.

© Sony Pictures

Ce cocktail d’humour et de bon casting ne suffit cependant pas à faire oublier les défauts du film, dont l’écriture souffre d’un surplus de personnages. Ils sont tellement nombreux que la plupart d’entre eux sont vite mis sur la touche, devenant aussi anecdotiques que l’aventure qu’ils vivent.

Finalement, Ghostbusters : La menace de la glace est un divertissement qui sent le réchauffé, porté par un casting efficace, mais les personnages sont trop en retrait pour réellement captiver. Et pour couronner le tout, le grand méchant de l’histoire invente malheureusement les chiffres. Peut-être aurions-nous mieux fait de nous en tenir au film précédent.

Ghostbusters : La menace de la glace sort en salles le 10 avril 2024.

  • Regardez la bande annonce du film :

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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