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Corse-du-Sud : à Eccica-Suarella, la crèche neuve est déjà dévorée par l’humidité

En entrant dans le bâtiment, un l’odeur âcre de l’humidité envahit la gorge. L‘odeur émane du moisissure brune dense OMS dévore les partitions. Elle est partout où le regard tombe : dans le murs en plâtre déchirésÀ pied de piliers en bétonsur le socles ou elle se transforme en champignons mousseuxjusqu’à la chambre électrique. Si ce n’était pas le dessins d’enfants qui restent allumés les mursdifficile d’imaginer ça le bâtiment protégé, il y a une dizaine de mois crèche communautaire.

C’est pour alerter sur cette situation que le communauté de communes de Celavu-Prunelli (CCCP, compétente en création et gestion de crèches) a tenu une conférence de presse sur place ceci lundi 15 avril. « C’est déplorable« soupir le président d’interco Noël-Dominique Livrelliaccompagné sur place par son directeur général Pierre CasanovaL’avocat interco Me Pascale Giordaniet le maire d’Eccica-Suarella Pierre Poli.

De la eau de Javel Pour contenir de la moisissureà plaques d’aluminium collées aux murs Pour éviter tout contact avec les enfantsLE acteurs locaux ont fait ce qu’ils pouvaient pour étendre la fréquentation de la crèche U Nidu. Mais en août 2023c’était nécessaire Affrontez la réalité, soyez réaliste. Noël-Dominique Livrelli a finalement pris un arrêté de fermeture de l’établissementqui a accueilli une vingtaine d’enfantsdont santéassurer les élusn / A pas été affecté. UN quinze d’entre eux pourrait être hébergé à partir de septembre 2023 auancienne école de Bottacinamis à disposition par la ville de Bastelicaccia. Mais plusieurs familles on le trouverait toujours sans solutionsselon les élus.

De qui est-ce la faute ? Dans 2015CCCP passé tendre pour le création de cette crèche. UN groupe de gestion de projet est désigné, composé de cabinet d’architecte Jean-Yves Jassois et Bureau d’études techniques Berim. LE Gros travail est confié à l’entreprise de travaux publics Raffalli. « LE coût global des études et des travaux a atteint 770 000 euros« chiffre l’interco, tandis que sa conseil Me Pascale Giordani insiste : « Rien n’a été économisé sur ce projet. »

Deux actions en justice

Situé non loin du Plaine Saint-Jeanzone Est humideles cannes poussent sur son sol argileux. Avant début des travaux en 2017LE ingénieur géotechnique du bureau Berim recommande le création d’un radeauc’est-à-dire d’un revêtement imperméable utilisé pour protéger le construction d’infiltration d’eau. LE chantier de construction Est livré en 2019. Mais très vite, le premières ampoules d’humidité forme sur les cloisons. Aujourd’hui interco et son conseil déplorer que le différents acteurs se « renvoyer la balle«  dans ce fichier. « Tous les approches amicales et contradictoires initiées par le CCCP n’ont pas abouti, les entreprises concernées et leur les compagnies d’assurance réfutant le jeu de réglage de leur responsabilité et le mobilisation de leur garantie« .

communauté a donc décidé de passer à la vitesse supérieure. Elle a lancé deux actions en justice : un en référé devant le tribunal administratif (TA) de Bastia envers les différents acteurs, la seconde devant le tribunal judiciaire d’Ajaccio, envers leurs compagnies d’assurance respectives. Dans cette deuxième partie, un date d’audience est déjà prévu pour le 19 juin.

Selon conclusions rendues en juin 2023 par l’expert désigné par le TA, LE infiltration d’eau serait dû à l’absence de matériaux drainants (type gravier) sous la dalle, posée au sol. Selon l’interco et son conseil, l’expert rappellerait le responsabilité de la maîtrise d’œuvre (architecte et bureau d’études) pour ne pas avoir noté mauvaise finition et ayant reçu le bâtiment sans réservationainsi que celui de l’entreprise de construction. Corse-Matin n’a cependant pas pu consulter ce document.

Des dégâts estimés à un million d’euros

Contacté, le différents acteurs retour mutuellementresponsabilité. « Il y a eu un problème de conception et de suivi de chantier de la part du maîtrise du sujet. Mais tout Les travaux ont été reçu conformément à ce qui a été demandé par le chef de projety compris la fondation et le drainage« assure Jean-François Cuttoli, ingénieur travaux au sein du groupe RoccaQui a acheté la société Raffalli quelques mois avant le livraison des travaux. « L’entreprise en charge de Gros travail a fondation mal exécutée« affirme de son côté, l’architecte Jean-Yves Jassois, qui reconnaît néanmoins « une part de responsabilité ». « Il y a sûrement quelque chose de mal fait et que nous n’avons pas vu et nous y allons inévitablement être éclaboussé« se lamente-t-il, assurant que c’est son « premier désastre en 20 ans d’activitér ».

Son avocat Me Stéphane Recchi évoque les compagnies d’assurance « prêt à accélérer le traitement de ce dossier« . « Nous sommes parfaitement agencé a participer à une table ronde Pour effectuer ces travaux de réparation dans les plus brefs délais« , il dit. Quant à Bureau d’études techniques Berimil dit ne pas contester LE conclusions de l’experttout en soulignant le caractère accessoire de sa responsabilité. « Nous avons simplement un désaccord sur la solution de la réparation« explique sans plus de détails Jean-Luc Jeansannetas, directeur du développement du groupe Berim.

L’interco et son conseil évaluent l’étendue du préjudice subi a environ un million d’eurosentre le coût du chantier et des travaux futurscelui de remise aux normes de l’ancienne école Bottacina pour rattraper la crèche hors d’usage et frais de procédure.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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